C'est mission accomplie pour le coup de starter de la 50ème édition du Festival National du Théâtre Amateur, qui entre carnaval et baroud pour un show d'introduction abrité par le nouveau-né de Mostaganem, Mostaland en l'occurrence, et une suite de soirée riche en couleurs scéniques et chorégraphiques à la maison de la culture pour signer un revenez-y sur 50 ans d'histoire, a bien garanti la balade théâtrale à travers un demi-siècle de temps. C'est ce jeudi soir, en présence des autorités locales, d'un très grand nombre d'artistes et de dramaturges d'ici et d'ailleurs et d'un public nombreux qui en ont eu plein les tympans et plein les yeux, qu'a été donné le coup d'envoi de la 50ème édition du Festival national du théâtre amateur (FNTA). Et pour une cérémonie d'un évènement aussi ancestral pour la cité de Mostaganem, la cérémonie d'ouverture ayant jeté son dévolu pour l'occasion de l'ouverture du nouveau parc de la ville dans ce flambant neuf Mostaland, s'est vue rehaussée par un captivant carnaval. Défilé, lequel a vu la participation de pas moins de 700 personnes entre comédiens, représentants d'associations et coopératives théâtrales de différentes wilayas du pays, où tout le monde fut en tenues traditionnelles ou de scènes, entre autres parades de clique en hymne à tout le parcours cinquantenaire du théâtre de Mostaganem, avec autant de couleurs et de farandoles n'ayant pas manqué d'exalter le large public présent. Côté scénique, la suite de la soirée s'est poursuivi au bercail de la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, en présence d'outre les figures du 4ème art national, par la présence du directeur du festival du théâtre arabe du Caire Amara Fouad Mahmoud Douara et la directrice du festival international du théâtre juvénile de Charm El-Cheikh. Un beau monde qui a eu la chance d'assister à une présentation d'un montage théâtral musical par excellence du metteur en scène Cheikh Mohammed Amine et produit par le commissariat du festival. Une œuvre théâtrale, interprétée par 36 comédiens, décrite en l'espace d'une cinquantaine de minutes avec focalisation sur la thématique de l'évènement ; à savoir l'histoire du festival de Mostaganem, lancé en 1967. L'œuvre rend un vibrant hommage aux personnalités qui ont pris en main le plus vieux festival arabe et africain, en l'occurrence le regretté Si Djillali Benabdelhalim, Ghali Boudraf, Belkacem Belkhelouf, Harrag Bennourine entre autres, de par montage poétique et lyrique ponctué de danses et chorégraphies et d'extraits rappelant la fameuse pièce d'Ould Abderrahmane Kaki : 132 ans. La 50e édition de ce festival national enregistre la participation de 10 troupes en compétition. Alors que côté jury, ce sont Charef Arkani (président), Mourad Bouchehir (Algérie) Zidane Abderrahmane (Maroc) et Nader El Guenna (Palestine) qui auront à évaluer les travaux en compétition. En parallèle, dix autres troupes sont programmées hors compétition, en plus de trois formations étrangères, invitées d'honneur, venant de France, de Tunisie et d'Espagne. La compétition officielle se déroulera sur la scène de la maison de la culture alors que les autres spectacles Off sont prévus au théâtre régional Si Djillali Benabdelhalim, dans les petites villes de La Stidia,Ain Tèdelès, ainsi qu'au théâtre d' El Mouja ainsi que dans les théâtres régionaux d'Oran et de Mascara et à la maison de la culture de Relizane.