Comme chaque année, la question de l'usage des jets skis inquiète aussi bien les estivants que les autorités chargées de leur sécurité. Chaque année, leur nombre augmente et les risques sont plus importants au point où ils sont qualifiés d'engins de la mort ou de terreurs des plages. En cette saison estivale, plusieurs dépassements pouvant porter préjudice aux personnes ont été constatés de visu à travers les plages notamment au niveau de certaines plages de Mostaganem. En effet, les baigneurs sont continuellement menacés par les jets-skis, et sont appelés alors à plus de vigilance .Sur les lieux, on constate encore amèrement la violation des espaces autorisés à la baignade par les conducteurs de jet-ski, qui procèdent au harcèlement des familles et à des exhibitions dangereuses exécutées à l'aveuglette, et ce, en dépit des mesures draconiennes prises par les services compétents. Si l'on se réfère au règlement en vigueur, tout véhicule à moteur est interdit à moins de 300 mètres de la plage, qui doit être balisée et délimitée de sorte que ces engins ne franchissent pas cet espace. Sur les lieux, on a constaté que des estivants voulant piquer une tête, en remontant à la surface de l'eau se retrouvent entourés par ces puissants engins nautiques. Pourtant, l'usage des espaces maritimes pour exploration ou loisir est assujetti à des préalables de sécurité draconiens. Certains estivants, qui n'admettent pas ces comportements, ont carrément quitté les lieux, jurant de ne plus y revenir tant que ces énergumènes font leur loi sur les plages. Dans ces plages, c'est tout autre chose, point de balises et les jets-skis circulent normalement sans que personne ne les arrête. Et cela sans oublier les espèces de chiens dangereux « pitbull » qui continuent à circuler parmi les baigneurs où leurs propriétaires trouvent du plaisir en narguant les estivants, ils adorent se pavaner en compagnie de ces molosses pour semer la panique au milieu des baigneurs. Une question s'impose : comment tolère-t-on la présence de ces bêtes dangereuses, dont les réactions sont complètement imprévisibles au vu et au su des forces de l'ordre ? Pour toute réponse, on a droit à ceci : tant qu'il n'y a pas d'incident, impossible d'interdire à un citoyen de posséder un chien et de le promener dehors.