Monsieur Hacène Mermouri, le nouveau ministre du département du tourisme sera en visite dans la wilaya de Mostaganem à partir de demain mercredi. Une visite certes classique surtout pour un ministre qui vient à peine de prendre ses fonctions parmi l'exécutif du gouvernement, néanmoins importante pour Mostaganem qui peine à voir ses hôtels subir une bonne et due classification. Il est vrai que la promotion du tourisme à Mostaganem semble à bien des égards connaitre un certain essor qui ne peut certainement être nié depuis l'installation du wali M. Abdelwahid Temmar dans ses fonctions. Homme lequel ne cesse de recevoir tant d'investisseurs nationaux et étrangers au sein de son cabinet, pour l'essor de l'hôtellerie et du tourisme en général dont le groupe hôtelier ‘'Ibiz'' en train de réaliser un hôtel de luxe sur la frange maritime du côté ouest du Port, qui est bien susceptible de contribuer, tout comme l'autre projet de l'hôtel ‘'Marriott'', à l'accroissement des capacités d'accueil avec un bon apport en matière de capacité d'hébergement globale et surtout de redorer l'image de la ville de par sa marque. Contexte à propos duquel monsieur le wali Temmar avait dans un passé récent parler de l'opération de classification qui doit tout de même être mise à niveau dans une époque où le tourisme se fait d'abord par un clic sur la toile de par tant de touristes dans le monde pour le choix et la comparaison, avançant : ‘'J'ai parlé au ministre du tourisme (l'ancien, ndlr)-, pour désigner une commission ministérielle qui aura la mission de classer les hôtels à Mostaganem avec l'obligation pour les propriétaires et les gérants de se conformer aux nouvelles exigences ». Or, à défaut de cette classification qui tarde à venir, tous les hôtels de Mostaganem sont pour le visiteur sur le même piédestal. Et en matière de services, aucun ne peut s'aventurer à ouvrir un débit de boisson, faute de classification. Raison pour laquelle bien des touristes étrangers écourtent leurs séjours, à moins de les diriger vers les points de vente informels bon gré mal gré les aléas de sécurité.