Le bilan de l'accident de la route, survenu mercredi soir sur la route nationale N6 reliant Reggan et Bordj Badji Mokhtar dans la wilaya d'Adrar, s'est alourdie à 17 morts et 5 blessés, a indiqué jeudi un responsable de la Protection civile. Deux véhicules transportant des voyageurs sont entrés en collision mercredi soir à hauteur du point kilométrique 400 dans la wilaya déléguée de Bordj Badji Mokhtar. "L'accident à fait 17 morts, dont 11 des étrangers et 6 des Algériens", a précisé le colonel Farouk Achour dans un nouveau bilan. Il ajouté que l'accident à également fait 5 blessés, dont 4 des étrangers. Les victimes ont été évacuées vers l'hôpital de Bordj Badji Mokhtar par les services de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale dépêchés sur le lieu du drame. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Les décès dus aux accidents de la route sont devenus un fléau mondial. En Algérie, malgré une tendance baissière des deux dernières années, le nombre d'accidents, de décès et de blessés reste très important. L'Algérie a occupé la 98e place mondiale et la 42e position en Afrique en 2016. Durant l'année 2016, le nombre d'accidents s'élevait à 20.361 dont 3.801 morts et 36.657 blessés, soit une baisse de 16.51% d'accidents, 4.59% de décès et 17.71% de blessés en moins, en comparaison avec l'année 2015. Les statistiques du 1er trimestre de 2016 confirment la tendance baissière. Par rapport au Maroc, avec une taille de population identique et malgré le nombre d'accidents élevé: 78.864 cas enregistrés en 2016; les nombres de morts (3.565) et de blessés (9.957) sont nettement inférieurs aux chiffres concernant l'Algérie. Finalement, l'Algérie avec une population et un parc automobile de moindre importance par rapport à d'autres pays, compte relativement plus de morts et de blessés. Selon les statistiques du premier trimestre de l'année en cours de la gendarmerie nationale, 87.86% des accidents routiers sont dus au facteur humain, 6.74% à cause de l'état des véhicules, 5.20% pour l'état de la route. Cependant, les statistiques établies restent insuffisantes en l'absence d'études spécialisées, pluridisciplinaires pour déterminer les causes majeures des accidents routiers notamment les facteurs humains. De même, qu'il reste beaucoup à faire en matière d'information, de sensibilisation et d'éducation des citoyens sur la prévention routière.