Mercredi matin, un agriculteur, propriétaire d'une ferme à Misserghine, près d'Oran, le dénommé B, a été victime d'une agression caractérisée, digne d'un crime organisé. D'abord les auteurs se sont présentés à la ferme, tout en maîtrisant les ouvriers présents, qui ont été ligotés, avant que le propriétaire n'arrive comme d'habitude à bord de son véhicule utilitaire de marque « Hillux ». La victime, une fois arrivée, été surprise sous les menaces, arraché du volant et ligotée à son tour. Les criminels se sont emparés ensuite du véhicule et des objets personnels qu'ils avaient trouvés lors de la fouille des victimes et se sont éclipsés dans la nature. Ce crime a constitué une psychose dans le milieu rural, dont les séquelles du terrorisme ne sont pas encore disparues. L'inquiétude règne depuis l'attaque de ce fermier. La brigade locale de la gendarmerie a ouvert une enquête, où des investigations avançaient pour trouver les coupables. Néanmoins ces derniers mois la zone de Misserghine est perturbée par le banditisme, favorisé quelquesfois par l'incivisme citoyen qui a opté la devise de : Rien vu, rien entendu. Une complicité indirecte, qui a permis à la délinquance et la criminalité de sévir en toute quiétude, de jour comme de nuit. Par ailleurs, nous avons appris de sources confirmées que les éléments de la sûreté urbaine de la ville de Misserghine, avaient entamé ces derniers temps une opération anti délinquance qui a aboutit à l'arrestation de plusieurs individus qui avaient trempé dans la délinquance et la criminalité.
