Des politiques aux syndicalistes en passant par les zaouias, le président Abdelaziz Bouteflika est appelé à briguer un cinquième mandat. Toutefois, une chose est sûre. Bien que le Président Abdelaziz Bouteflika ne se soit toujours pas prononcé sur son avenir présidentiel, les soutiens à sa candidature se multiplient, notamment depuis l'appel du porte-voix des militants du FLN, Djamel Ould Abbes, qui avait déclaré que le FLN demande au Président de se présenter à sa propre succession pour la continuité et le développement. La liste des formations politiques qui plaident pour la réélection de Abdelaziz Bouteflika est effectivement déjà bien garnie. Il y a évidemment le FLN. Le parti majoritaire n'a pas attendu la convocation du corps électoral pour apporter son soutien à son candidat « naturel ». Outre la machine du FLN, le président Bouteflika sait qu'il pourra également compter sur la Coordination estudiantine "Jil Bouteflika", créée pour regrouper six organisations estudiantines. La Coordination, qui a pour slogan "Paix, sécurité, stabilité et prospérité" regroupe, en effet, six organisations estudiantines et "ses portes restent ouvertes aux autres organisations, de toutes les obédiences politiques, pour participer à la construction du pays dans la cadre de la concrétisation de la feuille de route tracée par le président de la République pour l'horizon 2020-2030", a indiqué Djamel Ould Abbes lors d'une rencontre, au siège du parti, avec les représentants des organisations estudiantines affiliées au FLN. La Coordination estudiantine "Jil Bouteflika" regroupe l'Union nationale des étudiants algériens (UNJA), l'Alliance pour le renouveau estudiantin national (AREN), l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA), la Ligue nationale des étudiants algériens (LNEA), l'Organisation nationale de solidarité estudiantine (ONSE) et Solidarité nationale estudiantine (SNE). Appelant à "la préservation des acquis et des réalisations, principalement l'unité du peuple algérien et la paix et la sécurité", le SG du parti FLN a tenu à préciser, dans une déclaration à la presse, que "la création de cette coordination ne vise nullement une politisation de l'université". Les représentants des organisations estudiantines ont rendu public, à la fin de leur rencontre, un communiqué dans lequel ils affirment que le lancement de cette initiative s'inscrit dans le cadre de "la valorisation des réalisations accomplies, leur fructification au profit du citoyen et l'engagement à poursuivre l'entreprise des acquis et des réalisations". De son côté, le membre du Bureau politique du parti FLN, Tahar Hadjar a fait état de "son cautionnement à la naissance de cette Coordination" venue, a-t-il dit, au moment opportun car "la communauté estudiantine représente toute la société et sa responsabilité est très grande dans la préservation des acquis réalisés dans tous les domaines, notamment dans le secteur de l'enseignement supérieur".