Les souscripteurs aux projets immobiliers de luxe lancés par Kamel Chikhi réclament l'argent qu'ils ont avancé au promoteur jugé dans l'affaire de la cocaïne. Le principal accusé dans l'affaire de la tentative échouée d'introduction de sept quintaux de drogue dure dans une cargaison de viande avait lancé de nombreux projets de résidences luxueuses dans la capitale, mais son arrestation et son implication dans ce trafic ont poussé les ex-futurs acquéreurs à se retirer. Selon le quotidien arabophone ‘'Ennahar'', le prix du logement s'élevait à six milliards de centimes et les souscripteurs fortunés avaient payé une avance à la société de promotion immobilière appartenant à Kamel Chikhi et ses frères. Les victimes se compteraient par dizaines et auraient décidé de se regrouper pour intenter un procès au promoteur indélicat qui ne pourra plus achever les projets en question. Les souscripteurs, qui auraient avancé trois milliards de centimes chacun, réclament la désignation d'un administrateur ou d'un liquidateur après la fin de l'instruction et suite à la saisie des biens de l'accusé, situés à Bir Mourad Raïs, Aïn Bénian, Kouba, Hydra et El-Achour, toujours selon ‘'Ennahar''.