L'Algérie toute entière est en colère contre le général ‘'Zapata'' de l'armée rebelle libyenne pour avoir osé menacer l'Algérie et se mesurer à l'armée algérienne ! Les déclarations du chef de l'Armée libyenne, autoproclamé Haftar , qui a accusé dans une vidéo diffusée sur sa chaîne de télévision, le 8 septembre, l'armée algérienne de faire des incursions sur le territoire libyen du maréchal libyen, en menaçant d'exporter la guerre libyenne vers l'Algérie, a suscité colère et indignation du peuple algérien . Alors, que la Libye est toujours plongée dans le chaos, Haftar, le général controversé, qui a été ramené par Sarkozy sur le dos d'un char Français, les mains tachées de sang du défunt Kadhafi, le soit disant extra- guerrier, habillé en maréchal par la France de Sarko pour service rendu, vient bomber le torse devant les caméras de la chaine intégriste El-Djazira, croyant pouvoir faire la guerre à l'armée algérienne, la 23e puissance mondiale et deuxième sur le continent africain, oubliant son passé militaire déshonoré par les défaites. Le Zapata libyen, n'a pris conscience de ses menaces gratuites envers l'Algérie, oubliant que l'honorable général du corps armée Gaid Salah de la vraie armée constituée de professionnels et des trois armées ‘'air, terre et mer ‘' peut lui répondre de la façon (il était une fois dans l'ouest), et d'extrader ce renégat vivant sur son sol sans toucher au peuple libyen qui partage avec l'Algérie toutes les perceptions de l'amitié, de cette amitié qui le lie depuis le roi Idriss El- Dajzairi qui a combattu cote à cote avec les libyens, le colonialisme . L'histoire conserve toujours son parcours honteux dans l'armée Libyenne. En 1986, Haftar, alors colonel, dirige le corps expéditionnaire libyen de l'armée de Kadhafi au Tchad. Les Libyens sont battus et Khalifa Haftar est fait prisonnier à N'Djamena. Lâché par Kadhafi, il bascule dans l'opposition. Durant la même année et avec l'appui des services secrets américains, il dirige une troupe de rébellion libyenne à partir du Tchad pour renverser Kadhafi. En 1990, Khalifa Haftar, déclaré indésirable au Tchad, est rapatrié aux Etats Unis, en Virginie, non loin du siège de la CIA. En 2011, le colonel Haftar revient en Libye en tenue de Maréchal pour soutenir la France et l'insurrection contre Kadhafi. Il est proclamé chef d'Etat-major. Aujourd'hui, le Général de pacotille, l'homme de la CIA, à 74 ans, victime d'une attaque cérébrale, en avril 2018 est visé par deux plaintes à Paris pour actes de barbarie, il vit sous les pressions de la Cour pénale internationale et les menaces d'une guerre de succession. Gravement malade, à la tête d'une armée de rebelles dans un pays détruit par la guerre civile, il renforce son commandement militaire par ses deux fils, Seddam et Khaled à la tête de deux brigades opérationnelles. Abandonné par la population, il fait un pacte avec des rebelles de la région soudanaise du Darfour, pour renforcer ses troupes militaires en Libye et en contrepartie les aider militairement et financièrement à retourner combattre au Soudan, selon un rapport confidentiel de l'ONU, ce qui contribue encore une fois selon les sources, à la déstabilisation de la Libye déchirée déjà par les combats.