Etant premier pays fournisseur du blé tendre en Algérie, la France est entrain de cédée sa place à la Russie qui contre conclure un accord avec l'Algérie pour un approvisionnement totale cette année en ces deux matière nécessaire en attendant les certificats de conformité. En effet, selon un communiqué repris par le journal économique français La Tribune. «L'Algérie est extrêmement intéressée par l'importation de blé russe et envisagera cette possibilité après avoir analysé les informations reçues lors de l'inspection. La décision de la partie algérienne sera également basée sur les résultats de l'inspection du lot de blé d'essai qui sera envoyé à l'Algérie dans un avenir proche», souligne l'organe de surveillance Rosselkhoznadzor du ministère russe de l'Agriculture. Ce média relève la conséquence de cette décision sur les agriculteurs français et globalement sur les exportations françaises vers l'Algérie. La France est jusqu'à présent premier fournisseur de blé tendre à l'Algérie avec près d'un milliard de dollar. La réorientation envisagée des importations de blé vers la Russie, qui aurait du blé de meilleure qualité et à un prix plus compétitif, inquiète en premier lieu les céréaliculteurs français qui risquent ainsi de perdre un gros marché, le deuxième au monde, avec plus de 7 millions de tonnes annuellement. L'inquiétude des Français va au-delà du blé. Car l'Algérie s'intéresse aussi à d'autres produits russes comme le lait et la viande bovine. Les autorités algériennes ont demandé des certificats vétérinaires pour les produits laitiers et la viande bovine, souligne La Tribune, citant l'agence Tass. La même demande aurait été formulée par l'Algérie aux Russes pour «les ressources biologiques aquatiques destinées à l'exportation. Selon la même source, les entreprises russes pourront commencer les livraisons de leurs produits sur le marché algérien dès que le certificat vétérinaire aura été approuvé».