L'émigration clandestine continue de tenter des dizaines de candidats, décidés de gagner les cotes ibériques malgré les risques encourus .Dernièrement, plus de 80 personnes dont une famille entière et une femme enceinte n'ont point hésité à s'aventurer en mer, et viennent d'être interceptées par les services de sécurité, opérant en mer et à terre contre ce dramatique fléau! Depuis plusieurs mois, la lutte contre ce phénomène, jadis si étranger à la société algérienne, ne cesse de s'intensifier et prendre une ampleur si inquiétante. Depuis, les patrouilles renforcées en mer et sur la terre ferme par les gardes côtes et les unités de la gendarmerie nationale, ne cessent d'intercepter ces suicidaires sur le littoral mostaganemois. A ce sujet, plusieurs tentatives d'émigration clandestine ont été mises en échec, le long des cotes de la wilaya. Ainsi, et juste le jeudi dernier, 83 harraga ont été pris sur les rivages, selon des communiqués de l'APS, du groupement territorial et des gardes-côtes. Les unités de plongeurs des garde-côtes ont mis en échec 6 tentatives d'émigration clandestine par mer et arrêté 83 personnes dont 3 femmes (une enceinte), a-t-on indiqué. Ces candidats à la folle aventure les exposant souvent à la mort atroce ont pris le large à bord d'embarcations à moteur à partir de plusieurs zones rocheuses proches des plages d'Ouréah dépendant de la commune de Mazagran, de Stidia, de Benabdelmalek Ramdane et Sidi Lakhdar et de zones relevant de la wilaya de Chlef, selon la même source. Ces harraga interceptés ont été acheminés au port de Mostaganem pour être présentés par devant la justice pour tentative d'émigration clandestine.