Selon un bilan établi par la commissaire de Police, Mme Khouas Yasmine, chef du Bureau national de protection des catégories vulnérables, il a été enregistré durant les 9 derniers mois de cette année encours, pas moins de 7061 cas de violences contre les femmes en Algérie. En effet, comparativement aux statistiques de l'année dernière, un recul de 3,56% puisque 7586 cas avaient été enregistrés en 2017. Intervenant au Forum de la sûreté nationale à l'occasion de la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre) et de la Journée internationale des droits de l'enfant (20 novembre), Mme Khouas a affirmé que "les cas de violence faites aux femmes ont connu une baisse lors des neuf premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017", précisant que "les cas de violence, toutes formes confondues, recensés lors des neuf premiers mois de 2018 s'élevaient à 7061 cas, contre 7586 en 2017, soit une différence de -3.56%". Expliquant que les femmes sont victimes de différents types de violences, l'intervenante a relevé que "la violence physique est la forme la plus pratiquée contre les femmes au cours des neuf premiers mois de 2018, avec 5150 femmes victimes contre 5272 cas enregistrés en 2017". Les services de police ont recensé, d'autres types de violence, a ajouté Mme. Khouas, soutenant que le nombre d'agressions sexuelles s'élevait à 105 cas, contre 193 durant la même période de 2017. S'agissant de la frange d'âge la plus exposée à la violence, la commissaire de police a indiqué qu'il s'agissait des femmes âgées entre 26 et 35 ans, même représentation pour les agresseurs. Quant à la situation professionnelle, elle est "sans profession" pour la femme violentée, et "chômeur" ou journalier pour l'agresseur. Le niveau intellectuel pour l'agresseur et pour la victime est "moyen", selon les explications fournies par Mme. Khouas.