13 élus toutes obédiences politiques confondues menacent de passer à la vitesse supérieure, suite au blocage et à l'impasse qui pèsent sur l'assemblée populaire communale de la commune de Hemadia, à quelque 80 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret. Ces derniers semblent décidés à aller jusqu'au bout, quitte à cadenasser le siège ! Cette assemblée, faudrait-il le rappeler est composée de 15 élus dont 12 ont retiré leur confiance au maire, Mme Hayet Khalfi tout à signaler que le recours à cette procédure n'est plus en vigueur, comme nous l'avons relaté dans notre édition antérieure. Les élus ont à maintes reprises saisies le wali sur cette question, cependant rien n'a été actualisé et à ce titre, ces élus contestataires rappellent l'opinion publique qu'aucune délibération n'a été signée depuis l'installation du maire et qu'aucune commission ou staff exécutif n'ont été désignés, rappelant que le wali s'est déplacé à Hemadia durant le mois de Ramadan et lui a avancé une proposition qui a rejoint les calendes grecques et beaucoup d'accusations sont retenues contre la maire dont 11 affaires qui sont en instruction au niveau de la justice et passant à l'illustration,les élus évoquent des dossiers de surfacturation relatifs aux projets du cimetière et un forage ainsi que le favoritisme en distribution de lots et la mauvaise gestion de l'alimentation en eau potable de la commune et les localités y relevant où l'eau est distribuée 1 jour sur 7 et dans des conditions critiques, indiquent les élus qui ajoutent que certains citoyens sont sommés de payer 1.200,00 dinars la citerne et dans certains cas, la commission d'approvisionnement en eau est confiée aux enfants qui trouvent beaucoup de peines à partager cette mission avec leur scolarité surtout dans les localités disparates. Les élus, et devant les réticences des autorités locales à trouver une solution à cette impasse et eu égard à l'arsenal des lois en vigueur et qui ne demandent pas d'acrobaties s'interrogent sur l'autorité qui chapeaute cette maire. De son côté, la maire, auparavant nous a confié qu'elle maîtrise bien tous les dossiers et que les accusations de ces élus n'ont aucun fondement et que le wali soutient toutes ses activités et qu'elle a pleinement confiance à la justice et de leur côté, les élus, fragilisés par "l'impunité menacent de fermer le siège et revendiquent la désignation d'un maire, avançant qu'ils vont faire recours au cadenas comme cela a été fait au niveau de la haute instance de l'A.P.N. Pour l'heure des bouillonnements discrets, partagés par des groupes éparpillés avancent le maintien du procédé du «cadenas" apprend en exclusivité le journal "Réflexion" auprès de sources concordantes.