La chambre administrative, près le tribunal de Bir-Mourad-Rais (Alger), décidera certainement du sort de la requête dans les prochains jours. La requête déposée par l'ex-maire de l'APC de Delly Brahim, contre l'arrêté de suspension pris par le wali d'Alger Mohamed-Kébir Adou, relatif au retrait de confiance, at-on appris de source sûre. Cet arrêté de suspension est venu, selon notre source, mettre un terme au blocage à l'APC de Delly-Brahim et permettre de relancer les différents programmes de développement jusque là bloqués et ce depuis plus de deux ans. M. Ibrahim Sedrati, a déclaré que la requête déposée auprès du tribunal est une première contre un wali en poste, avant d'ajouter qu'il a eu recours à la justice suite aux refus du wali de le recevoir en audience et ce à plusieurs reprises, et n'a même pas voulu répondre aux recours formulés par l'intéressé, selon lui. De ce fait, il n'avait aucun autre moyen que de recourir à la chambre administrative. Il déclare, par ailleurs, qu'il a été mis fin à ses fonctions le mois d'octobre dernier, de président de l'APC de Delly Brahim sans aucun motif reconnu, d'autant plus, dit-il, qu'il a été élu par la population locale et non pas par les membres de l'assemblée, ce qui est selon lui, contraire à la législation en vigueur. Comme il dénonce aussi, la désignation de M. Kamal Hamza, membre de l'assemblée, dans le poste de président de l'APC, en violation de l'article 40 du code communal, sans recouvrir à la liste gagnante comme le dicte la loi. En fait, la commune de Delly Brahim a connu un blocage dans la gestion des affaires communales depuis la désignation de M.Sedrati Ibrahim à la tête de cette APC en 2007 , où pas moins de huit membres sur les treize que compte l'assemblée, ont décidé de retirer leur confiance au premier magistrat de la commune, l'accusant de prise de décisions unilatérales, sans aucune consultation avec les membres, accusation entièrement rejetée par M.Sedrati, qui ajoute que les huit membres n'étaient pas d'accords pour ma désignation depuis le premier jour, c'est-à-dire la date de mon élection à la tête de cette commune, et depuis, ont toujours refusé de collaborer avec lui, ni participer aux réunion de l'assemblée, donc le retrait de confiance signé par les mêmes récalcitrants n'était pas conforme à la loi., notamment l'article 16 du code communal . D'autre part, M. Sedrati affirme, que le blocage qu'à connu la commune est dû essentiellement au manque de collaboration des ces membres, à leurs absences répétées sans aucun motif valable, ils étaient à l'origine de tous les maux des citoyens de la commune. La requête déposée par l'ex-maire de l'APC de Delly-Brahim, a pour objet également, selon son auteur, la partialité affichée par le wali dans la prise de décision.