Près de 2000 têtes de bétail ovin ont été décimées par la peste des petits ruminants, enregistrée dans plusieurs régions du pays et plus particulièrement à Djelfa. La situation reste préoccupante pour les éleveurs d'autant plus que la fermeture des marchés à bestiaux ne suffit à elle seule pour prévenir contre la propagation de cette maladie épizootique. L'attente pour recevoir les quantités nécessaires de vaccin du cheptel semble longue pour les éleveurs en dépit des assurances données par les autorités que "la situation est sous contrôle" et qu'il n y a pas lieu de s'alarmer. Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M.Abdelkader Bouazghi en déplacement, jeudi, dans la wilaya de Djelfa, a précisé qu'il "sera mis à la disposition des éleveurs au cours de ce mois un vaccin spécial pour les maladies épizootiques ayant touché dernièrement cette richesse animale", faisant état de l'enregistrement d'environ 2000 têtes décimées en raison de ces foyers épizootiques». Dans le même sillage, il a indiqué en outre qu'une "quantité de vaccins a été fournie afin d'éradiquer le virus dans certaines wilayas", ajoutant qu'une "autre quantité sera fournie, au cours de ce mois, pour accomplir l'opération"."Le gouvernement suit avec intérêt l'état d'avancement de cette épizootie, nous avons accéléré la mise en œuvre de plusieurs mesures", a-t-il ajouté, affirmant que "la situation est sous contrôle». En ce qui concerne l'indemnisation, M. Bouazghi a indiqué que "dans de tels désastres, il y a une indemnisation à des degrés différents selon l'âge du bétail. Quand les services vétérinaires constatent une perte, l'Etat soutiendra les éleveurs", ajoutant que "le complexe des viandes rouges à Hassi Bahbah est prêt à acquérir auprès des éleveurs les têtes d'ovin dont les viandes sont saines à consommer".