Le wali de Mostaganem, monsieur Rabhi Mohamed Abdenour vient de ‘'formater'' la boite de la mafia du foncier de la wilaya. Ainsi, le directeur de l'agence foncière, Guira Ahmed et le directeur de l'Office national des terres agricoles (ONTA), M. Abdeldjelil viennent d'être dégommés par le wali sur fond de scandales, de détournements de terrains et trafic d'influence. Tout doucement et suite à des enquêtes et investigations minutieuses, le wali de Mostaganem a éloigné l'actuel directeur de l'agence foncière, Guira Ahmed, condamné déjà à la prison dans une autre affaire, il tombe sous le coup d'une enquête judiciaire dans plusieurs affaires liées aux détournements des lots de terrains, trafic d'influence, favoritisme et mauvaise gestion. Ce dernier dont le journal Réflexion avait consacré, il y a quelques mois plusieurs publications sur les détournements de terrains, le faux usage de faux et le Favoritisme dans l'attribution des lots de terrains. Longtemps protégé par se amis influents dont l'ex-chef de sûreté de wilaya, et certains promoteurs, le directeur de l'agence foncière tombe à pic et risque de cracher le morceau et divulguer tous les noms des grosses têtes qui ont partagé avec lui le gâteau. Le Wali a chargé l'actuelle directrice du logement d'assurer l'intérim et faire le grand nettoyage de sa gestion en attendant son renvoi devant la justice pour répondre des accusations trop lourdes qui pèsent sur lui, selon les premiers éléments de l'enquête. Dans le même contexte, on apprend que le wali a limogé, hier, le directeur de l'Office national des terres agricoles (ONTA), M. Abdeldjelil. Une décision qui intervient avec le grand ménage qu'effectue le wali dans le secteur du foncier. Rappelons que pas moins de 7600 actes de concession agricole ont été remis aux agriculteurs au niveau de la wilaya, dans le cadre de la loi de reconversion du droit de jouissance en droit de concession depuis 2016. Comment ces concessions ont-elles été attribuées ? Et Pourquoi l'exploitation de la zone Bordjia par les investisseurs agricoles traine toujours ? Et de quelle manière et par quelle loi, des terres agricoles ont changé de vocation et transformé en bâtisses et qui sont les heureux bénéficiaires ? C'est des questions auxquelles le directeur de l'ONTA écarté devra répondre pour assouvir la curiosité des citoyens et convaincre les enquêteurs ! Car devant la loi, c'est l'ONTA qui est responsable de régularisation de la gestion du foncier agricole et de d'exploitation des terres agricoles. Les missions de l'ONTA Rappelons que l'Office national des terres agricoles (ONTA) a été créé pour exercer des missions de service public, chargé de la régulation foncière, défini par au décret n°96-87 du 24 février 1996, et de la loi n°90-25 du 18 novembre 1990 susvisée. L'office est chargé d'assurer le suivi des conditions d'exploitation des terres agricoles du domaine privé concédées et de mettre en place des instruments d'évaluation de leur utilisation durable et optimale par les concessionnaires et de veiller à ce qu'aucune transaction portant sur les terres agricoles ne conduise à un changement de sa vocation agricole. Exercer le droit de préemption pour l'acquisition des terres mises en vente, en vertu de l'article 52 de la loi n°90-25 du 18 novembre 1990 susvisée. Ainsi que la Préservation et protection du foncier agricole et des biens superficiares attribués et la récupération des terres non exploitées et leurs réaffectations.