Des éléments de la protection civile de tout bord (Tissemsilt, Khemisti, Teniet-El-Had, Bordj Bouaamama) ont suivi dimanche dernier, le mot d'ordre d'observer un regroupement de contestations pour protester contre ce qu'ils ont qualifié de silence de la part de leur directeur général. Quant aux revendications soulevées, il y a de cela près de dix jours, toute fois, un service minimum a été quand même assuré par les sapeurs pompiers. Durant toute la journée d'avant-hier, des centaines d'agents se sont rassemblés devant la direction de la protection civile mais à l'exception du wali qui s'est déplacé pour s'enquérir de la situation, aucun autre responsable de cette structure (directeur ou directeurs centraux) n'ont manifesté la volonté de leur parler ou du moins les rassurer et apaiser les tensions. La plateforme des revendications formulée il y a un peu plus de dix jours à la commission venue d'Alger n'a pas été satisfaite affirment les pompiers manifestants estimant que les assurances verbales se trouvent dépassées tant que la décision du départ de ce directeur sujet de tout ce mouvement de protestation n'est venue d'en haut et pour se faire, les pompiers ont dressé des tentes devant la direction où ils ont passé leur première nuit. En l'absence d'interlocuteurs, ces derniers ont profité de notre présence sur les lieux pour « vider » leurs sacs tout en tenant à préciser la garantie du service minimum et témoigner contre les agissements de ce responsable rien que pour apporter une évaluation à l'état du climat au sein de la protection civile. L'ensemble précise que les agents sont quotidiennement victimes de représailles, d'invectives et d'abus d'autorité de la part de ce directeur certains même précisent qu'ils ont été injustement sanctionnés et d'autres qui sont privés des simples droits élémentaires du travailleur en arrivant aux sanctions administratives pour affirment ces mécontents, les intimider et faire régner comme bon lui semble, des avantages socioprofessionnels bafoués que le personnel n'a pas cessé de réclamer et dont ce responsable a fait « le pouah » cela dit, les manifestants et avant de reprendre le travail, se sont réconfortés par le soutien de leurs collègues au niveau national et se bornent à s'en tenir fermement au départ de ce responsable et à l'amélioration des conditions de travail.