Au moment où tous les yeux du monde sont braqués sur l'Algérie, voilà que la présidentielle est reportée à une date ultérieure…, et tous se retrouvent à la case départ avec un statu quo qui risquerait de s'éterniser, surtout qu'aucune solution n'aurait été trouvée – ni avalisée – pour revenir à la légitimité constitutionnelle. Le temps passe vite, les vendredis se succèdent, également les semaines et les mois, les rues ne désemplissent pas de citoyens qui revendiquent un "changement radical" du système et appellent à un "dialogue mené par des personnalités nationales propres". Le suspense continue en Algérie où tout semble figé, en attente de la transition tant attendue où une solution politique devrait être normalement opérée par un changement serein au sein même du régime contesté, à travers l'application des articles 7 et 8 de la Constitution avec une activation de l'article 102. Un tel état de fait semble diviser les classes politiques, qui pour les uns l'annulation électorale serait bonne pour le mouvement, pour d'autres, le report de la présidentielle à une autre date serait peut être un autre "échec" relevant probablement de "l'inaptitude" à gérer la crise politique et constitutionnelle que traverse le pays…. Une telle situation donnerait un score ‘' zéro partout, système – Hirak'', à moins qu'il y ait activation du processus électoral, dans le but de mettre en valeur les vraies noblesses d'une nouvelle République issue d'un certain nombre de principes, d'attitudes et de pratiques qui ont déjà pris forme avec le ‘'Hirak'', loin de tout plagiat politique démocratique à l'occidental. Avec le grand avènement du ‘'Hirak'', où la vraie valeur démocratique algérienne au sens propre du mot est issue d'une vraie culture identitaire au pays, les algériens dévoilent l'origine native de leur véritable histoire algérienne, afin d'enraciner et également libérer les extraordinaires potentialités politiques, sociales, culturelles et autres ressources…, pour la construction d'une jeune Algérie juste et équitable… . Et la vie continue le plus normalement, reprenant son cours politique marqué par la marche interminable populaire. Pour les algériens, œuvrer pour davantage de justice, tout en dénonçant, toutes les irrégularités et autres réalités dites injustes…, c'est y voir plus clair, mettre en valeur l'égalité, la liberté et la justice, croire en une véritable démocratie en faisant la part des choses et distinguer la différence entre le droit et le fait. Quant aux Algériens nationalistes, le ‘'Hirak'' c'est la rupture avec tout un système contesté, c'est également la fin d'une époque bannie ouvrant la voie aux citoyens qui œuvrent pour davantage de justice…