A Ain-Dheb, commune située à 60 kms du chef-lieu de wilaya, où vivent quelque 70.000 âmes, la pauvreté et la misère se sont installées dans la durée, conjuguées à un maire qui se croit le digne successeur d'un « colon ». Pourtant, ces terres fertiles, sa steppe, ses EAC, son potentiel d'élevage bovin et ovin, sa population juvénile héritière d'une longue lignée d'hommes et de femmes morts au combat pour l'indépendance de l'Algérie, auraient dû offrir à cette commune une meilleure destinée. Plus de 40 années après l'indépendance, la population n'en finit pas d'attendre ce petit rayon de soleil pour espérer, au plan social et économique, vivre sur le même pied d'égalité que les autres communes de la wilaya de Tiaret, tel sougeur,Dahmouni et même Chehaima, l'enclavée. Si les investissements publics y sont presque nuls, ceux privés sont inexistants. Dans leurs différents plans de développement pour l'année 2010, les autorités locales s'étaient limitées au strict minimum. Dans l'oisiveté et l'inactivité héritées de leurs parents, ces jeunes ne font que survivre. La situation s'est aggravée avec la crise qui secoue actuellement ladite APC, et ce depuis presque six mois, sans que personne du coté de la wilaya ou de la daïra ne « bronche » pour arrêter cette mascarade qui n'a que trop duré d'après certains élus rencontrés autour d'un thé, en effet, La procédure de retrait de confiance au P/APC connaît un nouveau rebondissement. Deux autres élus viennent de rejoindre le groupe des contestataires portant leur nombre à 9. Il s'agit des deux ex : vice président. Ils dépassent ainsi le seuil (deux tiers + 1) exigé par la loi pour que leur démarche soit effective. A 9 (sur les 11 membres que compte l'assemblée communale), ils devraient voir leur démarche validée par la tutelle. Les opposants au P/APC, ont déposé avant-hier au niveau du cabinet du wali de Tiaret leur procès-verbal de réunion. Ils maintiennent leur « position de retrait de confiance au maire », Il est utile de rappeler que les élus contestataires reprochent à M. Miloudi Mohamed, l'actuel P/APC « une gestion unilatérale », « abus de pouvoir », « non-respect des procédures de passation de marchés publics » et « recrutement à outrance ». Ce retrait de confiance avait été exprimé initialement le 22 Décembre 2009 par 6 élus parmi les 11 que compte l'assemblée populaire de cette municipalité. Les élus contestataires sont issus du ANR (3), FNA(2), et FLN (4). Le P/APC n'a désormais avec lui que deux élu. Tous deux ont été élus sur la liste du FLN, mais a ce jour et grâce au laxisme des pouvoirs publics rien n'a été fait ou décidé, sauf l'installation d'une commission d'enquête dirigé par l'inspecteur de la wilaya, qui s'est déplacé sur les lieux pour rencontré les frondeurs, et pondre un communiqué que « tout va bien »,mais la réalité du terrains et des documents nous prouvent que la situation de la commune se dégrade de jour en jour, et des décisions se prennent sans aucune consultation, plus grave encore des détournements s'opèrent au vu et au su de tous. En toute impunité. L'actuel maire de la commune de Ain dhab excelle dans l'illégale a tel point que son passé de membre de l'exécutif durant les années 88, lui a valu sa suspension, en effet, ce dernier comme simple citoyen a squatté en 2005 plus de 5.000 hectares dans la région de la steppe, sans aucune autorisation ni autre, plus grave encore, cette région est protégée par la loi, dite « zone protégée »,mais ce dernier a bafoué toutes les lois de la république on procédant à un forage d'un puit, et à la construction de «baraques » sur ces espaces gérés et contrôlés par le haut commissariat de la steppe, ces dépassement et son comportement, aidées par une mafia-politico-financière locale ,lui ont valu son introduction comme premier magistrat de la ville dès 2008.Une fois devenu « maire »de la commune notre infortuné a commencé son règne sans partage de la commune, d'après des documents en notre possession, ce dernier dans le cadre de l'indemnisation des victimes des inondations de 2008,l'Etat a décidé l'octroi d'une aide s'élevant a 300.000 da après avoir inclus dans la liste ces proches et amis ,ce dernier a procédé a l' indemnisation de ces derniers , a raison de 450.000 da par personne, piétinant la loi au vu et au su de tous, même le chef de daïra n'a pu arrêter ce dépassement. Lés autres griefs retenus, sont le non-respect des codes des marchés publics, comme ces bons de commandes remis, sans passé par l'avis d'appel d'offre, ou carrément le détournement de projet a des fins personnelles, comme celui de la route CW2, en déviant son trajet initial, à celui de passé par sa propre ferme.les griefs retenus contre ce « hors-la-loi »sont nombreux et ce n'est pas un article de presse qui peut les stopper, sauf une enquête approfondie des services de sécurité peuvent déterminé l'ampleur de ces abus de pouvoirs et dépassements. La disponibilité des preuves et documents a l'appuie par les 9 frondeurs, n'ont pu arrêter ce marasme, à tel point, qu'une correspondance signé par le wali, dont nous disposons une copie, sommes ces derniers a réglé le litige a l'amiable, la question qui s'impose d'elle-même ? La situation de la commune d'Ain-Dhab demande l'ouverture d'enquête judiciaire et non au règlement à l'amiable, tant qu'il s'agit de détournements de deniers publics et non d'une affaire d'humeur entre élus. Une chose est sure, là situation risque de ce dégénéré d'un moment a l'autre, si des mesures radicales et une enquête approfondies des services concernés n'est pas entamée dans les plus brefs délais, et de ne pas se contenter d'une enquête diligentée par l'inspection de la wilaya, lés choses sont plus sérieuses, l'épilogue de l'APC de Tiaret demeure vivace dans les esprits.