Le soi-disant tourisme de ‘'camps de toile'', lancé en fanfare par l'ancien ministre de l'intérieur, un certain jeudi 28 juillet 2016, à Mostaganem, s'est transformé en crime où plusieurs investisseurs sont aujourd'hui au banc des accusés, poursuivis devant le tribunal de Sidi Ali par la direction des forêts pour violation de bien d'autrui. Sans respect aux lois qui régissent l'exploitation des forêts, les maires des communes de Sidi Lakhdar, Benabdelmalek Ramdane et Hadjadj, ont loué par voie d'adjudication, une vingtaine d'espaces forestiers aux plus offrants, pour la réalisation des camps de toile, par manque de coordination avec les services des forêts, et sans aucune procédure administrative pour bénéficier du déclassement des sites forestiers ou une autorisation de la tutelle, les maires ont affecté ces terrains forestiers à des investisseurs comme si c'était du ‘'BAYLEK'',des transactions bien sûr validées et applaudies par le chef de la daïra , qui vu son statut d'administrateur'' connaisseur en lois, devrait bloquer les enchères et non applaudir la ‘'Mahezala ‘. Notons que selon la règlementation en vigueur, la gestion des plages et des camps de toile est du ressort de la commune, la seule et unique autorité qui a le pouvoir de louer les plages et les camps de toile ou autres biens immobiliers existants sur son territoire. Il y a lieu de préciser que la direction du tourisme n'a aucune autorité de gérer le foncier touristique, ZET, camps de toile ou autres. La direction du tourisme à un rôle d'accompagnateur seulement. Trois maires et plus de 20 investisseurs devant le tribunal Durant l'été 2018, les services des forêts de Mostaganem ont traduit une vingtaine de bénéficiaires d'espaces forestiers devant la justice pour la destruction des arbres et non-respect des cahiers de charges, ainsi que la régression des surfaces couvertes par les forêts, demandant également , la démolition immédiate de quelques camps de toile. Ainsi , la politique du gouvernement de booster le tourisme des camps de toile, vient de tomber à l'eau, à la suite du manque de coordination entre les collectivités locales (les communes) et la direction des forêts, une mauvaise gestion technique du dossier , envoie les maires concernés et les locataires des camps de toile à la barre du tribunal de Sidi Ali , à la suite d'une plainte déposée par la direction des forêts, accusant ces derniers de violation de bien d'autrui, et d'abattage des arbres. Ce défi gouvernemental, de faire de Mostaganem une « Wilaya Pilote » en matière du tourisme de camps de toile, dont le premier camp de toile« Nassim Al Bahr » à Aïn Brahim a été inauguré par le ministre de l'intérieur en personne, transforme les gérants de ces camps en ‘'hors la loi'' , alors que ces derniers ont loué ces espaces dans le cadre des enchères publiques organisées par les communes de Sidi Lakhdar, Benabdelmalek Ramdane et Hadjadj sous contrat , 3-6-9 , et ont investi des centaines de millions pour l'aménagement des sites. Ainsi, les communes de la daïra de Sidi Lakhdar, croyant mettre le cap sur le Tourisme forestier, se percutent de plein fouet par une interdiction de la direction des forêts qui accuse les maires et les investisseurs d'atteinte au domaine forestier, un délit pénal, qui peut mettre en taule une vingtaine de locataires des camps de toile, bien que la faute incombe aux présidents des Apc de Sidi Lakhdar, Benabdelmalek Ramdane et Hadjadj et le chef de la daïra qui n‘ont pas agi selon la loi. Il fallait selon les connaisseurs en la matière, demander hiérarchiquement au ministère de l'agriculture, le déclassement des sites concernés ou bénéficier d'une autorisation ministérielle pour l'exploitation de la forêt. Des démarches qui n'ont pas été engagées par les maires, qui ont loué des assiettes foncières à l'intérieur des forêts, comme s'il s'agissait d'un patrimoine domanial urbanisé. Bien que le lancement officiel du premier camp de toile à la forêt d'Ain Brahim a été effectué par un ministre de souveraineté, le ministre de l'intérieur, est une assurance pour les maires pour lancer les procédures administratives pour l'investissement du tourisme forestier, les responsables locaux de Sidi Lakhdar n'ont pas été à la hauteur et par leur négligence, ils se trouvent aujourd'hui sous les projecteurs de la justice.