Se référant à son propre arrêté signé par ses propres soins le 12 avril 2010 sous le numéro 563, l'actuel P/APC vient d'instruire à l'adresse de plus de deux mille (2000) citoyens une ordonnance de peindre les façades sous peine de fermeture des locaux dans les huit (8) jours qui suivent. Alors qu'en vérité tout chef de la collectivité locale devrait solliciter le précieux concours des citoyens et une fois de plus, l'on assiste passivement à des dépassements qui ne font que dévaloriser la culture de l'état puisque ce P/APC ne sait même pas que procéder à une fermeture, c'est d'abord répondre à une procédure et une décision judiciaire et allant plus loin, il s'est même donné la peine de lancer ces ordres à travers les ondes de la radio. ? ! Faudrait-il rappeler que « cet ordre de peindre »a été émis aux citoyens avant la comparution du P/APC devant le tribunal de Theniet-el-Had qui a eu lieu le 19.04.2010 et qui l'aurait condamné à deux ans de prison ferme dans l'affaire communément appelée « scandale de l'APC de Tiaret » tout en signalant que sur les vingt trois (23) élus que recense l'assemblée de Tiaret, douze (12) élus ont fait objet de condamnation allant de cinq(5) à deux(2) ans de prison ferme et l'on se retrouve devant une APC décimée et avec cet arrêté à l'adresse des citoyens, le flair du « takhlat »prend le dessus avant la comparution des accusés devant la cour de Tiaret et devant ces agissements douteux, plusieurs observateurs sollicitent l'administration et à sa tête M.le wali, Hadj Bousmaha a bien revu la qualité des arrêtés signés par les P/APC ainsi que leur authenticité puisque dans certains boulevards, c'est l'OPGI qui signale ses habilités à redorer le blason de la ville et veiller à son embellissement.