A Oran, on parle souvent de manque de foncier pour abriter des projets d'utilité publique. Mais dans cette même wilaya, les détournements de foncier font fureur. Une véritable mafia s'est constituée depuis l'installation des deux ex-walis d'Oran et ex-ministres en l'occurrence Boudiaf Abdelmalek et Zaalane Abdelghani, pillant et détournant des terrains domaniaux à des fins personnelles, en complicité avec des fonctionnaires de l'administration. Les «querelles» entre familles concernant l'immobilier semble s'éterniser. Et dire que les tribunaux sont souvent saisis pour des affaires liées à des détournements de foncier, mais ce sont généralement les plus «forts» qui en sortent gagnants. Ces derniers arrivent à falsifier les documents, à tisser des relations avec des agents (ou des responsables) des Conservations foncières…et tout préparer en amont pour pouvoir justifier «légalement» leurs propriétés devant les instances judiciaires, pourtant mal acquises. Les expertises faites en la matière sont-elles toujours crédibles et fiables ? Une chose est sûre, les litiges liés au foncier sont très fréquents dans nos tribunaux. Dans la commune d'Es-Senia , une grande place publique d'une superficie de plus de deux hectares destinée pour abriter des festivités des différentes campagnes électorales, ainsi que des manifestations culturelles et folkloriques et de courses des chevaux de fantazia, un bien communal est devenu du jour au lendemain un bien privé. Comment ? Le frère de l'ex-DGSN, le général major Hamel Abdelghani, le colonel en retraite Yamani a jeté son dévolu sur cette importante assiette pour construire un complexe touristique tout juste derrière la station d'essence de son frère Abdelghani dans la commune d'Es Senia sur instruction de l'ex wali Zaalane Abdelghani et la complicité du DG de l'agence foncière Mebarki Salem, et du maire Bounagua Yahia qui lui a délivré un permis de construire pour la réalisation d'un complexe touristique, fort heureusement que Dieu existe puisqu'à chaque fondation pour les travaux de terrassement, le débordement d'une source souterraine monte sur la surface du terrain qui selon les informations recueillies auprès d'un ingénieur en bâtiment qui a préféré garder l'anonymat, plusieurs millions de dinars ont été jetés par les fenêtres à cause de ses débordements des eaux de sources souterraines qui empêchaient les travaux de fondation du dit projet.