De nouvelles taxes additionnelles seront imposées pour les consommateurs de tabac et les automobilistes qui doivent désormais s'acquitter de ces dernières. Cette manne sera une source supplémentaire pour le trésor public et une compensation pour les subventions dont celle du carburant et de l'entretien des routes. Dans son projet de loi de finances pour 2020, le gouvernement prévoit de revoir à la hausse la taxe additionnelle sur les produits tabagiques (cigarette, tabac à chiquer, etc.) mis à la consommation en Algérie, a appris le site électronique d'informations ‘'ALG24'' de source sûre. Portée en 2012 à 11 dinars par paquet, bourse ou boîte, cette taxe additionnelle est proposée à 17 DA par le PLF-2020, soit une hausse de 6 dinars par paquet. Quant au parc roulant de véhicules avoisinant les 6,3 millions d'autos en circulation, le gouvernement compte collecter un montant annuel de plus de 12 milliards de dinars (plus de 1 200 milliards de centimes).Le projet de loi de finances 2020 prévoit également d'imposer une nouvelle taxe sur les véhicules et les engins mobiles de tous types, a-t-on appris de source sûre. Cette taxe, dont devraient s'acquitter les automobilistes lors du renouvellement ou de l'établissement du contrat d'assurance de leurs véhicules, est proposée à 1 500 dinars sur les véhicules touristiques et à 3 000 dinars sur les autres véhicules et engins mobiles. Toujours selon ‘'ALG 24'', 70% des revenus de cette taxe, soit plus de 840 milliards de centimes, seront destinés au budget de l'Etat, tandis que 30% des recettes, soit plus de 360 milliards de centimes, iront à la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales. Parmi les autres nouveautés proposées au titre de la mouture de l'avant-projet de loi de finances 2020, une disposition est consacrée aux véhicules des touristes non résidents. Ainsi, selon notre source, il s'agit de l'instauration d'une taxe de 6000 dinars sur tout véhicule entré sur le territoire national dans le cadre d'un séjour touristique. Il a ainsi été proposé d'instituer cette taxe qui devra être payée au niveau des services de douanes préalablement à la délivrance du permis de circuler délivré par ces mêmes services. Pour les initiateurs de cette disposition, il s'agit d'une compensation pour bénéficier du carburant subventionné, mais aussi l'utilisation des infrastructures de base telles les routes. D'autant que les touristes ne payent pas la taxe de la vignette automobile à laquelle sont sujets les résidents. Selon le site cité, cette manne est une source supplémentaire pour le trésor public d'une part et une compensation pour les subventions suscitées d'autre part. Avec un trafic de près de 150.000 véhicules, cette proposition devrait générer annuellement près de 1 milliard de dinars (100 milliards de centimes).