La chanson des menteries n'est plus chantée dorénavant dans la wilaya de Mostaganem ! Les responsables, qui écrivaient les paroles en mentant, et ceux qui mentent en la chantant, invités ou parasites, les deux qui s'associaient pour nuire aux honnêtes et cacher la vraie façade de leurs scandales, sont tombés dans le trou de leurs mensonges… dira Moul Firma après avoir été informé du limogeage de madame investissement ! De retour d'Oran, où il a rendu visite à son ami malade à l'EHU (Usto), Moul Firma à bord de sa Mazda, emprunte le même trajet pour rejoindre l'autoroute. Sur l'autoroute, il constate avec soulagement le peu de camions, qu'il déteste doubler. Fidèle à ses habitudes, il s'arrête à la station d'essence pour faire le plein. Sollicité par un homme, la soixantaine, à l'accent mostaganemois pour l'emmener avec lui, Moul Firma, enchanté, de trouver un compagnon pour passer le temps vide, l'invite à monter. Il roule comme un automate, en attendant que son nouveau copain parle, en vain, Moul Firma se tourne vers lui le fixant d'un long regard ! Une impression étrange, comme s'il l'a déjà vu, mais où et quand ? Moul Firma, impatient lui dit : tu ne travailles pas par hasard à l'agence foncière ? L'Autostoppeur, lui répond qu'il est retraité de cette boite et qu'actuellement il travaille dans un bureau d'étude à Oran. Moul Firma, convaincu qu'il est avec un ancien chevronné de la vache ‘'foncière'', a hâte de lui poser quelques questions. Peux-tu m'expliquer, comment se faisait la distribution des terrains du temps des anciens directeurs que tu as côtoyé, une simple question, histoire de se distraire, le réconforta Moul Firma. Son compagnon frotta la tête comme pour nettoyer son disque dur, en disant, Ah mon vieux avec toutes ces années passées, je ne me rappelle pas grand-chose, mais, quand même, je retiens quelques faits inédits, dont je me souviens encore. En octobre 2009, l'ancien directeur de l'agence, le protégé de l'ancienne wali Zerhouni, avait vendu un très beau terrain d'une superficie de 121 m2 en plein centre-ville dans la commune de Hadjadj, à un algérois, un certain Hocine pour la somme de 4,8 millions de cts à raison de 400 dinars le m2, je me rappelle même des références de la facture, je crois que c'est la facture enregistrée sous le N° 1963 du 06/10/2009, signée par Mordjane , le directeur de l'agence foncière de l'époque. Il y'a également l'histoire du terrain de Ain Boudinar dont je me rappelle bien. Un terrain d'investissement d'une superficie de 500 m2 prévu dans le (POS) pour la réalisation d'un Hammam et douche, a été attribué gré à gré en 2013 par l''ancien directeur ( Habib) à un algérois, alors qu'il devait être vendu aux enchères, selon la loi . L'heureux bénéficiaire n'a réalisé ni Hamam ni autre, bien que cette commune était dans le besoin…peut-être que le terrain a été revendu contre une importante somme ! Il y'a également le cas du gros lot de terrain N°51 situé à Ouled Bachir enlevé à son vrai propriétaire et octroyé par l'ancienne directrice de l'agence en 2012 au fils de l'ancien général Menad, révèle l'autostoppeur . Quelle bonne compagnie, acclame, Moul Frima, avant d'inviter son compagnon à la pêcherie d'Arzew pour continuer l'histoire de la vache ‘'foncière'' !