Amar Saâdani, fidèle à son style "bulldozer", a, de nouveau, mis les pieds dans le plat, en tenant des propos non conformes à l'orthodoxie officielle sur le Sahara occidental. Des propos qui ont valu une violente charge de la part du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) qui l'a qualifié de "traitre" la solde du Makhzen. « On savait ce récidiviste totalement anti-sahraoui. C'est l'unique président de l'APN qui n'a pas reçu son homologue sahraoui. Et déjà en 2015, alors secrétaire général du FLN, il avait affiché son choix pro-makhzen, faisant la promotion de l'occupation et du colonialisme », s'indigne le Comité dans un communiqué. « Les masques sont tombés, et Saâdani est apparu sous son véritable visage : un individu aventurier, sans conscience et sans scrupule aucun, s'étant infiltré dans les rouages de l'Etat et du parti FLN, à la faveur de calculs erronés de certains, et de complaisance irresponsable d'autres tenants du pouvoir », charge encore le CNASPS dans son communiqué. Qualifié également d'" opportuniste invétéré », l'ancien SG de FLN est également pris à parti pour « la périlleuse audace de s'adonner à des affirmations juridiques complètement inexactes et non conformes avec l'avis de la CIJ de 1976 ainsi que les arrêts de la CJUE de 2016 et 2018, que tout un chacun peut consulter et vérifier à loisir, sans oublier les résolutions pertinentes par dizaines du Conseil de sécurité des Nations unies qui, toutes reconnaissent au peuple sahraoui son droit inaliénable à l'autodétermination », rappelle encore le Comité. Pour le CNASPS, l'ancien SG du FLN n'est qu'un « représentant du Makhzen dans les étages du pouvoir algérien, et outil téléguidé de ses maîtres. Il excelle, comme on le sait, dans l'amalgame, les approximations et les mensonges dont il est un expert patenté ».