L'insécurité s'est désormais durablement installée dans la cité, Hai Chahid Mahmoud (ex-Douar Boudjema) dans la commune de Hassi Bounif , au grand dam des citoyens qui sont contraints de vivre en permanence dans un climat de psychose. Au douar Boudjema, une localité de Hassi Bounif , une guerre entre bandes rivales sévit depuis des jours . La dernière bataille impliquant des groupes de jeunes a eu lieu avant-hier. Armés de sabres et de hachettes, ils étaient une cinquantaine à assaillir la cité. Des combats à l'arme blanche d'une rare violence ont alors commencé en début de soirée pour ne finir qu'à l'aube. «Durant toute la nuit, les combats de rue ont fait rage», affirme un habitant de la cité, qui ajoute : «On pouvait entendre des heures durant des cris de femmes et d'enfants pris de panique.» Les habitants de la cité, impuissants devant l'ampleur des affrontements, sont restés cloîtrés chez eux durant toute la nuit. A l'origine de cette violence extrême, un différend avec un jeune , qui a mal tourné. Pris d'une ivresse collective, ces jeunes se sont fait justice eux-mêmes, menant une expédition punitive contre les habitants de la cité ; s'ensuivit alors une bataille rangée entre les deux camps, et il a fallu l'intervention des éléments de la brigade de gendarmerie nationale de la commune de Hassi Bounif pour arrêter cette violence. Le nombre de fois où des jeunes habitants de quartiers entiers de la ville se sont livrés bataille est ahurissant», affirme un sexagénaire natif de ce quartier populaire. Les habitants de cette localité de plus de 35000 âmes interpellent le wali d'Oran, M. Djelaoui Abdelkader pour la réception de la réalisation du nouveau siège de la sûreté urbaine de la police qui tarde à venir depuis longtemps. L'insécurité règne en permanence dans cette importante cité sans infrastructures sécuritaires.