Sur ordre du procureur de la république prés le tribunal de Mohammadia wilaya de Mascara que deux employés ont été mis sous contrôle judiciaire en attendant leur comparution devant l'instance judiciaire pour un procès dont la date n'a pas été encore fixée. Il s'agit d'un fonctionnaire qui occupe un poste administratif au sein d'une structure sanitaire de proximité et qui avait occupé un poste similaire par le passé dans une structure sanitaire étatique « Dahou Dahaoui ». Quant au second employé, ce dernier a travaillé dans un service d'approvisionnement en rapport avec l'acquisition d'appareillages. Leur poursuite judiciaire est intervenue suite au constat de plusieurs dépassements et irrégularités dans le cadre de l'exercice de leur fonction auprès des institutions sanitaires dont ils faisaient partis et ce avant le nouveau découpage administratif des structures sanitaires étatiques. Selon la source, cette structure sanitaire a procédé à l'acquisition de 10 appareils de réfrigération en 2004 achetés auprès d'un commerçant résidant à Mostaganem qui s'est chargé de doter la structure sanitaire en question de ses appareils de froid par le biais de plusieurs vendeurs installés à Mohammadia sur le boulevards Larbi Ben Mhidi plus exactement. Cette transaction imparfaite a suscité beaucoup d'interrogations, du fait que la marchandise n'ait pas été acquise de Mostaganem mais de Mohammadia, donc ça prêtait à équivoque ! Le comble c'est que l'acquisition de la marchandise n'a pas eu sa contre partie, et le montant n'a pas été réglé depuis 6 longues années. Devant cet état de fait, la victime a eu recours à la justice en déposant une plainte contre l'administration de l'organisme qui a acquit la marchandise. Pour bien mener l'enquête et mettre à nue les tenants et les aboutissants de cette scabreuse affaire, les deux employés mis en cause, ont été entendus par les éléments de la police judiciaire. Il s'agit de l'économe et d'un fonctionnaire qui étaient responsables au moment des faits. Aussi l'enquête préliminaire menée par la police, a révélé un laisser aller dans le travail qui a été mené par les deux suspects dans l'exercice de leur responsabilité par la déperdition et la disparition des documents prouvant l'existence des réfrigérateurs.