Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Azzedine Mihoubi a dévoilé, samedi à Alger, les grandes lignes de son programme électoral qui comporte quinze (15) engagements " stratégiques" axés sur la réalisation de réformes institutionnelles "profondes" et l'amélioration de la situation socio-économique du citoyen. Placé sous le slogan "Je m'engage", ce programme a été conçu sur la base d'une analyse de la situation politique, socio-économique et culturelle du pays, et propose plus de 200 mesures pratiques en vue de reconquérir la confiance du citoyen, a affirmé M. Mihoubi. Assurant qu'il apportera ce qui est plus important que les promesses ayant caractérisé tant d'étapes politiques dans l'histoire du pays, M. Mihoubi a estimé que ces promesses étaient à l'origine de l'effondrement de la confiance entre le Pouvoir et le peuple. Tout en s'engageant à "renforcer davantage les libertés politiques, collectives et individuelles qui ne portent pas atteinte aux coutumes et traditions", M. Mihoubi a relevé l'importance d'" actualiser le processus démocratique et de l'appuyer avec plus de mécanismes créés, de façon à ériger ces dernières en un facteur de progrès et non d'extrémisme". Il a indiqué dans ce contexte, que " les Algériens sont sortis dans un Hirak populaire en quête de nouveaux espaces pour l'exercice de leur lutte politique en dehors des cadres traditionnels", réitérant son engagement dans ce sens, à "œuvrer à comprendre cette mutation et la cerner, notamment à travers, l'actualisation de la forme actuelle du système et de le raffermir à travers la concrétisation de plus d'acquis au profit des libertés et de l'indépendance des deux pouvoirs, judiciaire et législatif".