Le sort réservé aux toilettes publiques du centre ville est une mesure qui n'a été pesée ni de près, ni de loin, elle ne laisse personne indifférent à cette fin malheureuse de ces lieux d'aisance, qui normalement devaient toujours être fonctionnels en face du besoin ressenti par les citoyens de la ville et des passagers, qui ,des fois, ne savent plus où uriner…. Les toilettes publiques inexploitées, situées au centre ville de Mostaganem à proximité de la mosquée BADR, datant de la période coloniale, dont une partie est destinée à l'usage des hommes et l'autre aux femmes, sont devenues un dépotoir d'ordures ménagères non ramassées par les services concernés. Des tas de déchets sont éparpillés le long des escaliers qui mènent à ses lieux et risquent de s'entasser au fil du temps. Et dire qu'on se retrouve dans la capitale de la Dahra, à parcourir des kilomètres sans trouver l'endroit décent pour soulager un besoin, suite a l'inexploitation de tels lieux pour des raisons ignorées, cet état laisse perplexe le citoyen par la situation d'insalubrité constatée dans les ruelles mitoyennes de ce lieu. Cette absence de toilettes publiques conduit la population en majorité masculine, a chercher un coin discret dans une ruelle pour satisfaire ce besoin naturel, sans se soucier des passants qui restent étonnés par la pratique de tels actes d'incivisme, laissant derrière eux un effluve nauséabond et une odeur répugnante qui se répand dans l'atmosphère des heures et des jours durant, sans compter sur un nouveau décor qui se dessine dans le panorama « des bouteilles pleine d'urine ,éparpillées le long de la chaussée. » Quand aux blocs sanitaires des cafetiers et restaurateurs, ils sont souvent fermés ou hors service, à moins de commander un café ou un soda, sans parler de l'état de ces lieux dont ils gardent jalousement les clés ; sales, infectes et lamentables. A ce titre on dira tout simplement que l'hygiène du milieu constitue la base même de toute action de préservation et qu'elle doit être à ce titre une mission prioritaire des pouvoirs publics soucieux d'assurer un développement durable, est il est primordiale de prendre en compte plusieurs paramètre et en premier lieu l'hygiène du milieu sachant que les nuisances favorisées par le manque d'hygiène des lieux publics ( cave, cage d'escaliers et lieu divers) peuvent véhiculer des maladies parasitaires susceptible de porter atteinte à la santé publique. C'est pourquoi une propreté irréprochable constitue un défi majeur pour nos élus locaux qui doivent l'inscrire comme un préalable à leur action.