Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé dimanche à Alger son premier Conseil des ministres. Cette réunion intervient après l'annonce, jeudi, de la composante du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a présidé hier dimanche 5 janvier 2020 son premier conseil des ministres. La parenthèse protocolaire fermée, les choses sérieuses commencent pour le président Tebboune qui a hérité d'une situation pour le moins dire compliquée sur tous les plans. Politiquement, la tendance à l'apaisement est visible et constitue un pas sûr vers la sortie de crise. Sur le plan social et économique, le président et son staff exécutif font face à des chantiers énormes et des défis de taille. Ce premier conseil des ministres sonne comme un coup d'envoi de l'ère du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, le premier après deux décennies sous Abdelaziz Bouteflika. Il est donc attendu à ce que ce gouvernement élabore son plan d'action, lequel a été présenté à nouveau au Conseil des ministres pour adoption avant sa présentation au Parlement. Autrement dit, l'Exécutif Djerad se met à l'œuvre pour remettre en marche une gestion à minima des affaires publiques depuis plusieurs mois alors que l'exigence citoyenne ne cesse de s'exprimer sous diverses formes. Cette étape du Conseil des ministres a été précédée, samedi, par les cérémonies d'installation des nouveaux membres du gouvernement, que dirige depuis le 28 décembre dernier Abdelaziz Djerad, qui a fait part, dès sa désignation, de la nécessité de rétablir la confiance entre le citoyens et les autorités. « Nous sommes aujourd'hui devant un défi majeur qui consiste en le recouvrement de la confiance en notre société», a-t-il affirmé après avoir été reçu par le premier magistrat du pays le jour de sa nomination. Le Conseil des ministres, très significatif à plus d'un titre, marquera le début d'un « mandat » pour un gouvernement sur qui repose la difficile mission de répondre aux urgences du pays. Le président de la République n'a pas caché, dans ce sens, son ambition de relancer dans les plus brefs délais la machine économique en misant sur les secteurs prioritaires, agriculture et industrie notamment, mais aussi en comptant sur l'économie numérique. Ce créneau compte désormais son ministère dédié à la micro entreprise, aux start-up et à l'économie de la connaissance et dont la gestion a été confiée à Yassine Djeridene. L'urgence de mettre sur rail l'économie nationale, en lui imprimant une nouvelle orientation et de nouveaux outils d'encadrement, a été évoquée de façon explicite par le porte-parole officiel de la présidence de la République Belaïd Mohand à l'annonce du staff gouvernemental.