Le coronavirus gagne du terrain dans le monde entier : les personnes diabétiques doivent-elles s'inquiéter ? La réponse de la Fédération Française des Diabétiques (FFD). Déjà présent dans plus de 60 pays, le coronavirus Covid-19 se caractérise par des symptômes grippaux qui apparaissent environ 14 jours après la contamination, une fièvre (ou une sensation de fièvre), des maux de gorge et des difficultés respiratoires (toux, essoufflement). Le coronavirus est une maladie respiratoire qui se transmet dans la grande majorité des cas (80%) par les mains, via des postillons, un éternuement, une toux... En outre, le coronavirus persiste également sur certaines surfaces : dans la salle de bain, dans la chambre à coucher - comme le virus de la gastro-entérite ! Point rassurant, aucune forme grave, ni de décès n'est observée pour l'heure chez les enfants et les adolescents. A l'inverse, le coronavirus Covid-19 est plus agressif chez les individus fragiles : personnes souffrant de maladies chroniques, personnes en situation d'immunodépression, personnes âgées, personnel médical... Diabète et coronavirus : faut-il s'inquiéter ? Ce 3 mars 2020, la Fédération Française des Diabétiques (FFD) a mis en ligne un point d'information au sujet du coronavirus à destination des personnes souffrant de diabète (type 1 et type 2). Première info : "comme pour beaucoup de maladies infectieuses, certaines personnes sont plus exposées au risque de développer des complications sévères en cas d'infection, en raison de leur âge et de leur état de santé, notamment les personnes atteintes de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires…) ou ayant une immunité affaiblie notamment par des traitements (malades greffés ou traités par chimiothérapie)". Les personnes souffrant de diabète (type 1 ou type 2) seraient donc plus sensibles au coronavirus Covid-19 : "l'élévation permanente de la glycémie peut altérer le système immunitaire et vous rendre plus vulnérable aux maladies infectieuses et à leurs complications". En outre, "les infections peuvent également déséquilibrer vos glycémies et/ou aggraver certaines complications du diabète déjà présentes". Je suis diabétique : comment me protéger contre le coronavirus ? La Fédération Française des Diabétiques (FFD) rappelle les "gestes-barrière" recommandés par les autorités sanitaires : ne pas serrer la main, ne pas faire la bise, se laver les mains régulièrement (à l'eau et au savon, ou avec du gel hydroalcoolique), tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir...Un conseil plus spécifique à destination des diabétiques : "en cas de fièvre, surveillez bien vos glycémies, la fièvre (peu importe la cause) est un facteur de déstabilisation du diabète". Et une bonne nouvelle pour terminer : "à ce stade, aucun problème d'accès aux médicaments n'a été signalé en relation avec l'épidémie de Coronavirus COVID-19 en France, ni en Europe". Mal de tête : 4 remèdes naturels prêts en 3 minutes Un mal de tête qui s'annonce et plus d'antalgique sous la main? Voici 4 recettes maison rapides et faciles à préparer dès les premiers signes de douleur. 1-UNE INHALATION DE VINAIGRE DE CIDRE Le vinaigre de cidre est un vieux remède qui possède de multiples propriétés intéressantes pour notre santé grâce à sa forte teneur en phosphore, calcium, magnésium, soufre et surtout en potassium. Mais celle qui nous intéresse spécialement est son action analgésique sur les maux de tête et les migraines légères. La recette maison : en inhalation, versez 3 cuillères à soupe de vinaigre de cidre dans un bol de chaude et inhalez les vapeurs pendant 5 à 10 minutes, en plaçant votre tête sous un torchon, au-dessus du bol. En compresse, versez 10 cl de vinaigre de cidre dans un bol d'eau bouillante. Laissez refroidir et trempez des compresses que vous appliquez ensuite sur le front et les tempes pendant une vingtaine de minutes. 2-UNE COMPRESSE D'HUILE ESSENTIELLE DE MENTHE Les maux de tête sont fréquemment provoqués par le stress ou l'anxiété. En période de surmenage (psychique ou physique), pensez à avoir toujours sous la main un flacon d'huile essentielle de menthe poivrée qui va, à la fois, stimuler la circulation sanguine et apaiser les tensions crâniennes. La recette maison : humidifiez une compresse et imprégnez-la de 5 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée. Appliquez sur la nuque pendant une dizaine de minutes. Renouvelez régulièrement pendant 2 heures (ou jusqu'à disparition des symptômes). 3-UNE DECOCTION DE GINGEMBRE Certains enzymes du gingembre ont la même action que l'aspirine sur les prostaglandines (des molécules qui participent aux troubles circulatoires impliqués dans les migraines). La recette maison : découpez trois fines rondelles de gingembre frais dans un bol. Remplissez le bol d'eau chaude et couvrez. Laissez infuser pendant 30 minutes. Retirez le gingembre et buvez. Si vous n'avez pas de gingembre frais, remplacez-le par une demi-cuillère à café de gingembre en poudre diluée dans 150 ml d'eau chaude additionnée d'une cuillère à café de miel. 4-DU POIVRE DE CAYENNE... DANS LES NARINES Le poivre de Cayenne est surtout connu en cuisine, mais il a également une action analgésique sur les migraines et en cas de zona grâce à la capsaïne qu'il contient. Evidemment, si vous êtes fréquemment sujet aux maux de tête, vous pouvez en ajouter dans vos plats. Mais en cas de crise, voici ce qu'il convient de faire : La recette maison : diluez une cuillère à café de piment de Cayenne dans un verre d'eau tiède. Mélangez bien pour que le piment ne reste pas au fond du verre et trempez des cotons-tiges dans cette solution en vous assurant qu'ils sont bien recouverts de poivre et placez-les dans les narines, jusqu'à ce que vous sentiez de la chaleur. Ce n'est pas un remède très agréable mais il permet d'anéantir les maux de tête. Les bébés doivent dormir sur le dos Les bébés doivent dormir sur le dos afin d'éviter des morts subites du nourrisson, dont le principal facteur de risque est le couchage ventral, rappelle une recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS) et du Conseil National professionnel (CNP) de pédiatrie, publiée jeudi. Faire dormir le bébé sur le ventre multiplie par cinq les risques de mort inattendue du nourrisson, avertit le Pr Hugues Patural, du CNP de pédiatrie. De «300 à 400 bébés meurent de façon inattendue en France tous les ans» parmi eux, une centaine en raison de leur positionnement. Mais, et c'est une source d'inquiétudes pour les parents, cette position peut provoquer des plagiocéphalies, ces déformations du crâne liée à la position du bébé (surnommé «tête plate» et parfois cranioplagie). Laisser bouger un bébé quand il est éveillé, le stimuler, ne pas l'immobiliser avec un cale-tête ou dans un siège-coque font partie des conseils pour prévenir la tête plate qui accompagne parfois la consigne de le faire dormir sur le dos, source d'angoisse pour certains parents. «La bonne nouvelle des études qui ont été faites c'est qu'il n'y a pas de retentissement sur le développement de l'enfant» assure le Dr Pierre Gabach de la HAS. Les données scientifiques montrent notamment qu'il n'y a pas de lien de causalité entre une plagiocéphalie et un retard neurodéveloppemental, des troubles spécifiques ophtalmologiques, oculomoteurs ou vestibulaires (comme des vertiges, ndlr). «Dans la très grande majorité des cas, les déformations crâniennes disparaissent à l'âge de 2 ans grâce à la mobilité spontanée du bébé qu'il faut préserver», assurent ces spécialistes.