Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a présidé ce dimanche 3 mai, en visioconférence, la réunion périodique du Conseil des ministres, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. Lors de cette réunion, consacrée essentiellement, à l'examen et l'adoption de l'avant-projet de loi de finance complémentaire pour l'exercice 2020, des exposés ont été présentés relatifs à la réorganisation de l'année scolaire en cours, du système numérique d'encadrement et de suivi de l'approvisionnement du marché en produits de base, outre la relance du dispositif d'appui à l'emploi de jeunes. Pour rappel, le chef de l'Etat s'est prononcé, jeudi, sur le sort de l'année scolaire en cours et sur tenue des examens de fin d'année. « Il n'y aura pas d'année blanche », a assuré M. Tebboune, soulignant que le Baccalauréat de l'année en cours aura bien lieu. « Nous n'allons imposer l'année blanche à personne. Il y a les examens de la cinquième et du BEM auxquels nous allons trouver une solution », avait déclaré le chef de l'Etat. Par ailleurs et suite aux déclarations du chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune à propos de l'avenir de l'année scolaire en cours, les syndicats Satef et Snapest ont réagi, en émettant des réserves quant aux décisions à entreprendre. « Les parents d'élèves attendaient énormément de ce discours, mais à la fin, ils n'ont malheureusement pas eu de réponse tranchée et claire », estime Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), dans une déclaration rapportée par le quotidien le Soir d'Algérie. Il considéré en effet, « qu'il est évident que l'année scolaire est terminée. Estimant que « qu'il est impossible d'envisager un retour des élèves à l'école », Boualem Amoura assure qu'à ce stade, « le gouvernement doit avoir le courage de dire que l'année scolaire est terminée ».