En raison de la hausse incessante du nombre de contaminations au coronavirus et le non- respect des mesures de prévention contre l'épidémie du coronavirus, les autorités du pays semblent revenir sur la décision de permettre la reprise de maintes activités commerciales. Après la décision d'autoriser l'ouverture de certaines activités commerciales à condition de respecter les mesures préventives, celles-ci ne semblent pas être suffisamment appliquées, par l'ensemble des citoyens. Face à cette situation, les appels au retour à la suspension de ces activités commerciales, qui ont connu une considérable affluence, se multiplient. En effet et dans pas moins de 10 wilayas, la tendance est au rétropédalage. Précisément, il s'agit d'Oran, Tipaza, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Tlemcen, Ouargla, Souk Ahras, Khenchela, et Jijel. Ainsi, salons de coiffure, pâtisserie, habillement et chaussures , électroménager, articles et ustensiles de cuisine, mercerie et produits cosmétiques et parfumeries, doivent de nouveau baisser rideau en attendant des jours meilleurs. A rappeler que le chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune a évoqué, lors de sa rencontre avec certains médias, le durcissement du confinement sanitaire si les mesures préventives de lutte contre la pandémie de coronavirus, ne sont pas respectées, notamment la distanciation sociale, le port des bavettes et les mesures d'hygiène. « Certains locaux ont enregistré une grande affluence sans respect des mesures sanitaires, ce qui favorise la contamination », a-t-il déclaré. De son côté, le premier ministre a indiqué depuis Sétif que « l'Etat a pris des mesures d'allègement des dispositifs de confinement pour aider à la fois les commerçants et les citoyens et réduire l'impact matériel et psychologique de ces mesures mais à condition de respecter les mesures préventives pour empêcher la propagation du virus ». Cependant, il estime, que l'une des premières causes à l'origine de la récente augmentation des cas d'infection par le virus a été le non-respect de ces conditions et l'affluence des citoyens vers les marchés et les commerces. Ajoutant que ce non-respect s'il persiste conduira à l'application « du plan B » à savoir, « le renoncement à ces certaines décisions prises par le gouvernement pour faciliter la vie aux citoyens ».