Docteur Bahloul Amina, médecin généraliste exerçant au niveau du centre d'hémodialyse relevant de l'établissement public hospitalier "Yssaad Khaled" de Mascara, continue de solliciter les autorités publiques, l'agrément permettant à son association "AFAK" pour malades souffrant d'insuffisance rénale, d'être accréditée et de pratiquer librement son activité après les réserves émises par les services de la direction de la santé et de la population de la wilaya de Mascara, quant à la présidence du médecin Bahloul Amina, de l'association sus-citée qu'elle avait fondée et déposé sa demande d'agrément il y a deux ans, comme une forme de restriction aux libertés et à l'activité associative, expliquant que les autorités publiques de Mascara, qui ont vu quatre walis se succéder durant cette période, se sont abstenus à declarer officiellement, la création de l'association des malades insuffisants rénaux "AFAK", en raison des réserves des services de la santé, exprimés contre docteur Bahloul Amina, pour présider ladite association, une raison non fondée, et que sur la base de documents, la direction de la santé s'y est opposé, considérant que la plaignante exerce en même temps, comme médecin dans le service d'hémodialyse, ce qui va contre les procédures de création d'associations conformément à la loi 12-06 du 12 Janvier 2012 relative aux associations. Docteur Bahloul, qui s'est portée le mois dernier volontaire pour la prise en charge des personnes atteintes du coronavirus, se pose toujours la question sur le pourquoi du refus des services publics, la présidence de l'association et considère comme exagérant, les réserves émises par la DSP, faisant savoir qu'elle jouit de tous ses droits civiques, et appelle à mettre fin aux restrictions sur les activités associatives, et lui permettre d'exercer ses fonctions à la tête de l'association, à nos jour interdite de toute activité. De leur côté, les malades insuffisants rénaux interpellent les autorités de wilaya à reconsidérer la décision d'octroyer l'accréditation à l'association et lui permettre d'exercer son droit afin de garantir une véritable prise en charge des patients, qui ont besoin de plus de suivi quotidien.