La compagnie aérienne Air Algérie a entamé une opération de revalidation de 600.000 billets, portant sur des vols domestiques et internationaux, ayant été achetés mais non consommés en raison de la suspension du trafic aérien le 18 mars dernier pour freiner la propagation du Coronavirus, a indiqué lundi le porte-parole de la compagnie, Amine Andaloussi. " Air Algérie procède actuellement à la mise à jour de ses données de billetterie. Depuis le 18 mars dernier, 17.000 vols ont été annulés ce qui équivaut à 600.000 billets domestiques et internationaux", a-t-il expliqué à l'APS. Depuis le lancement de cette opération de mise à jour, hier dimanche, les agences d'Air Algérie "connaissent un flux important de clients dont la plupart sont venus revalider leurs billets pour les reporter à une date ultérieure", a-t-il précisé. Les agences commerciales d'Air Algérie ont été rouvertes dimanche dans cinq (5) wilaya, à savoir Alger, Oran, Constantine, Annaba et Ouargla, après avoir été équipées des moyens de prévention contre la pandémie, selon les normes et les recommandations sanitaires. Selon le même responsable, les demandes de report portent pour la plupart sur des dates "allant au delà du mois de septembre" prochain. Le porte parole d'Air Algérie a assuré que la modification des billets achetés avant la reprise effective des vols se fait "gratuitement" dans la même classe, durant toute leur validité et avant la date de voyage prévu. Les clients de la compagnie peuvent ainsi bénéficier de "modifications sans frais dans la même cabine et pour toute destination dans le même pays", pour des voyages "allant jusqu'au 31 mars 2021". D'autres clients, par contre, demandent le remboursement de leurs billets, a-t-il avancé. M.Andaloussi a expliqué que ces clients peuvent bénéficier d'un "Voucher", c'est à dire d'un billet valable jusqu'au 31 décembre 2021 et qui donne lieu à un remboursable en cas de non-utilisation au delà de cette date. Le responsable a tenu à rappeler que la reprise du trafic aérien n'était pas une décision qui dépend d'Air Algérie mais qu'elle était une prérogative des pouvoirs publics.