Les opérations de déballastage et du dégazage ne cessent de menacer les plages du littoral mostaganémois, de jour en jour, les marées noires venant de la baie d'Arzew où ces opérations se pratiquent quotidiennement sous le silence complice des pouvoirs publics, ruinent la flore et la faune des plus belles plages du pays. Les plages situées dans la baie d'Arzew notamment celle de Sidi Mansour, El Macta, Stidia, Ouréah et les Sablettes sont quotidiennement exposées au phénomène du dégazage et du déballastage provoqué par les marées en rade, principalement les tankers provoquent une réelle menace pour la faune et la flore et mêne pour l'être humain face au silence des autorités compétentes. Ce vendredi au niveau de l'ancienne plage de Stidia a 9h matin, plusieurs flaques d'huiles et de détritus étaient visibles à 300 m du rivage s'approchaient à vue d'œil de plus en plus de la plage, emportées par des vents moyens venant de l'est. Une heure a peine, la petite plage de la localité balnéaire de Stidia est entièrement balayée par de grandes flaques couleur blanchâtre dégageant une odeur nauséabonde composée d'huile et de pétrole .Devant ce spectacle désolant qui prend de l'ampleur d'année en année, plusieurs baigneurs se sont repliés sur les sables, des dizaines de cas similaires ont été signalés au bord des plages de Sidi Mansour et à Mers El Hadjadj dans la wilaya d'Oran. Des cas de plusieurs lésions cutanées se sont manifestés par la présence de petits boutons congestionnés, nous ont été signalés par des baigneurs depuis le premier juin dernier. Un pêcheur de la région de Mostaganem nous a souligné que le poisson reste la première victime à la pollution marine provoquée par les marées noires. Des dizaines de poissons sont captivés morts dans les filets de pêche, dégagent une forte odeur d'huile, selon un expert marin. Ce phénomène de pollution marine est en premier lieu, dû aux opérations du déballastage provoqué par les bateaux pétroliers qui, en évitant de naviguer à vide, procèdent au remplissage des cuves avec l'eau de mer dans le but de fortifier le tirant d'air. En voulant accoster à leurs ports d'attache, ces navires procèdent au vidange des cuves sans la moindre hésitation, qui contiennent les résidus de pétrole, ce qui provoquè des marées polluantes sur nos cotes, principalement celles situées dans la Baie d'Arzew. L'autre problème selon cet expert est le rejet ses huiles par les méthaniers et aussi par les autres navires .en totale contradiction avec le convention de la navigation marine les obligeant tous les navires à procéder à changer les huiles de vidange au niveau des ports à travers tous les ports du monde, qui sont tous équipés d'installation pour la récupération des huiles mais plusieurs commandants de bord procèdent au changement des huiles en pleine mer ,sous le silence complice des autorités, d'autant plus que la convention 77/78 autorise le navire qui a vidé 6 tonnes d'huiles ,représente 15.P.M.M mais uniquement dans les mers ouvertes, à l'image de l'Océan. Par ailleurs nous avons appris que même le plastique, le fardage et les détritus sont interdits a être jetés en mer, ils doivent être déchargés au niveau du port réceptionnaire pendant l'amarrage du navire, seul la nourriture est autorisée à être vidée en mer. En plus du déballastage de vidange d'huile, le dégazage diminue la quantité de gaz dans les soutes du navire, reste le phénomène le plus dangereux qui menace nos mers, les plus hautes autorités sont vivement interpellées pour mettre fin à ce phénomène qui agresse de jour en jour nos côtes qui sont parmi les plus belles au monde.