Les habitants de l'ancienne cité du chef-lieu de l'une des communes désignée comme zone d'ombre, étant celle de Sidi Lantri et ceux du douar de R'ayed au nord-ouest de Tissemsilt ne savent plus à quel responsable s'adresser. Ils disent qu'ils se sont vus lassés d'attendre la tenue des paroles par ces responsables et ont décidé de saisir encore une fois les décideurs par voie de presse dans l'espoir que les choses changeront dans le sens positif. En effet, profitant des dernières déclarations du premier responsable du pays sur la réanimation des zones d'ombre, ces habitants infortunés ont affirmé qu'ils occupent des habitations très anciennes remontant aux années 60. Vu la vétusté avancée des maisons, ils endurent aujourd'hui et en permanence la peur d'un effondrement que pourront subir ces semblants de demeures. Ils dénoncent amèrement la précarité de leur mode de vie enduré depuis plus de 40 ans : «Nous nous sommes vraiment contrariés de poireauter quotidiennement devant les sièges de l'Etat dont la mairie et la daïra dans l'espoir d'apprendre que notre déplorable situation soit mise un jour dans un éventuel ordre du jour des responsables», déplorent certains occupants de l'ancienne cité en question, l'espoir est nourri d'avantage après le discourt des officiels. Quant aux habitants du douar R'ayed, ces derniers réclament plus que jamais leur part de développement, les concernés précisent que le tronçon de quelques trois kilomètres et demi jusqu'au douar El-h'cham sans prendre en compte la distance de moins d'un kilomètre qui les sépare dudit douar et qui est restée sans un réel aménagement qui les a énormément pénalisé. Ce dernier a généré un sentiment de mépris envers les responsables locaux tant la distance n'est pas assez grande et ne peut en aucun cas peser sur le budget de la commune notamment avec le lancement de ce programme spécial zones d'ombre. Ils affirment que leur douar et malgré les multiples sollicitations a été depuis très longtemps délaissé, ils regrettent précise t-ils la situation anarchique que traverse leur douar qui n'a pas avancé d'un iota. L'indisponibilité et l'impraticabilité de ce tronçon de la route ont sérieusement hypothéqué son épanouissement, les problèmes rencontrés avec les rares transporteurs clandestins font de la course aux places le souci majeur de chaque père de famille, ils n'ont pas cessé de se plaindre de retards dans la prise en charge de cette route névralgique par les services concernés et ajoutent que même l'éclairage public fait défaut depuis des lustres. Certains habitants affirment que les lampes semblent être enlevées par les services officiels visiblement pour minimiser la facture de l'électricité. Enfin, il est à préciser que le douar a été longtemps déserté par ses habitants et avec leur retour, ils espèrent tout comme ceux habitant le chef-lieu de la commune que la situation va changer et l'isolement de leur douar ne sera avec la concrétisation du programme des zones d'ombre qu'un mauvais souvenir et dans pareils cas, l'appel est encore une fois relancé pour donner un bon coup au développement local afin d'extirper ces bourgades de la misère et du retard que les habitants subissent depuis longtemps.....