Quelque 11.815 projets de développement ont été inscrits, les six derniers mois, au profit des zones d'ombre, avec une enveloppe de 207 milliards DA, selon un rapport présenté jeudi lors de la réunion Gouvernement-walis. Selon le rapport final de l'Atelier consacré à "l'évaluation des phases de mise en œuvre du programme de développement des zones d'ombre", ces projets de développement concernent 9.502 zones d'ombre avec une incidence sur plus de 8,4 millions de citoyens. Le nombre total des opérations achevées, dans ce cadre, s'élève à 1.256 projets d'un montant de 15,95 milliards DZD au niveau de 1.014 zones d'ombre et au profit de 716.000 citoyens. Ces projets achevées concernent plusieurs domaines, à savoir l'eau potable (208), l'assainissement (293), le désenclavement (170), l'amélioration des conditions de scolarisation (136), le raccordement en électricité et gaz naturel (91), l'éclairage public (73), la prise en charge de la santé de proximité (60), et l'aménagement des espaces sportifs et récréatifs pour les jeunes (31). Quant aux opérations en cours de réalisation, le même rapport avance le chiffre de 5.280 projets, pour un montant total de 95,66 milliards de DA au niveau de 4.205 zones d'ombre et au profit de plus de 3,8 millions de citoyens, précisant que la plupart de ces projets devront être réceptionnés en octobre prochain, et pour certains au cours du premier trimestre de l'année 2021. Pour ce qui est des opérations en voie de lancement ou devant être lancées avant la fin de l'année, le document fait état de 5.279 projets pour un montant total de 95,5 milliards de DA, au niveau de 4.283 zones, et au profit de près de 3,9 millions de citoyens. Leur réception sera progressive à partir de la fin du 1er trimestre de l'année prochaine, ajoute la même source. S'agissant des obstacles et difficultés entravant la réalisation de ces projets de développement, l'atelier, présidé par le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar a formulé plusieurs observations, notamment le manque de coordination intersectorielle et la nécessaire identification des spécificités des zones d'ombre, des conditions d'éligibilité aux projets de développement et des projets urgents..