La santé dans la commune de Ouled Bessam, bourgade située à moins de 15 kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt est dans un navrant état, une situation désastreuse qui dure malheureusement depuis les temps, marquée par le manque de médecins de garde et de spécialistes, manque de structure de santé opérationnelle, de médicaments et mêmes de moyens médicaux. En effet, la commune n'assure toujours pas les prestations sanitaires complètes aux habitants qui dépassent de peu les 20000 âmes. Selon certaines personnes qui ont pris attache avec notre rédaction, les différentes sollicitations et autres correspondances adressées par les citoyens aux responsables de la wilaya et ceux de la direction de la santé et de la population de la wilaya en perspective d'améliorer les conditions sanitaires des personnes, sont restées vaines. Une structure sanitaire qui est dépassée par le nombre grandissant des malades alors, que les prestations sont limitées à de simples actes médicaux, tels les soins, les consultations. Les plaignants nous ont saisis pour avancer que ces prestations cessent d'être prodiguées avec le départ du médecin aux environs de 15 heures. Ils ont exposé ce problème tout en dénonçant le mutisme des responsables du secteur de la santé, ils dénoncent le fait que cette commune n'a encore pas une structure digne de ce nom avec des médecins qui se relient, des médecins de garde qui assurent les prestations de nuit, un service de radiologie, une ambulance pour le transport des malades et qui peut leur épargner les désastres que subissent les femmes enceinte. Les morsures de chiens ou scorpioniques, selon eux, la santé à Ouled Bessam est au compte goute, elle est limitée par le temps et les gens n'ont pas le droit de tomber malade après la fermeture du centre. Par ailleurs, les habitants de cette partie de la wilaya considérée comme zone d'ombre ont revendiqué leur droit dans le processus de santé pour assurer un bon développement local et la stabilité à la population de cette région qui a toujours décrié l'absence des prestations sanitaires qui ont compliqué davantage la situation des malades .