Le secteur Sanitaire Est d'Es- Sedikia vient d'être doté d'un nouvel appareil de radiologie, apprend-on auprès de son premier responsable, M. Tazi. Une fois installée, cette nouvelle acquisition d'une capacité d'accueil de 500 MA permettra de couvrir les besoins de plus de 50% des habitants du côté Est de la wilaya d'Oran. L'ancienne machine, d'une capacité limitée, ne dépassant pas les 100 MA, date des années 80. Cette dernière ne répondait plus aux normes, faute de mesures d'accompagnement qui ont engendré des fuites répétitives des rayonnements. Une fois opérationnel, le nouvel équipement sera doté d'une chambre électrique pour assurer son fonctionnement pendant les coupures d'électricité. Un programme qui a été inscrit par les responsables du Secteur, en collaboration avec la Sonelgaz, apprend-on. En matière de prestations médicales, le secteur sanitaire d'Es-Seddikia reçoit quotidiennement un nombre impressionnant de malades venus de toute la wilaya. « Ils sont souvent orientés par leurs médecins traitants, en raison de la réputation du secteur qui englobe généralement tous les services », dira notre interlocuteur. Le quota de présentations médicales réservé à cette structure n'est guère suffisant, notamment en ce qui concerne le vaccin VAR (antirabique), qui est très demandé. Qualité des prestations En effet, le secteur sanitaire d'Es-Sedikia reçoit généralement tous les cas de morsures des animaux (chiens, rats et autres reptiles) enregistrés dans les zones rurales de la wilaya. « La plupart des centres de santé ferment leurs portes aux citoyens à partir de 16 h 30, donc en cas ou l'incident survient au-delà de ces horaires, la victime se trouve contrainte de recourir à notre structure, pour différentes raisons, telles que sa situation à l'entrée de la ville d'Oran ainsi que la qualité des prestations assurées aux malades », ajoute-t-il. Signalons également que l'indisponibilité de ce vaccin dans la majorité des infrastructures sanitaires demeure l'un des principaux facteurs qui font que des malades affluent vers cette structure. En dernier lieu, les dirigeants du Secteur ont passé en revue l'affluence d'un nombre important de délinquants qui refusent de se faire soigner au CHU pour éviter les questionnaires. Certains drogués, venus de différents quartiers en quête de médicaments neuroleptiques, agressent même les médecins de garde. « En dépit des maintes doléances qu'on a dressées aux autorités locales pour l'installation d'un agent de sécurité pouvant mettre fin aux comportements violents de ces toxicomanes, selon la circulaire ministérielle émise dans ce sens, l'insécurité règne au niveau du service des Urgences », dira la même source.