Le foncier industriel, agricole a été, des années durant, en proie aux prédateurs. de tout acabit qui ont ‘' dévoré ‘' la presque totalité des assiettes foncières qui leur ont été cédées au moindre coût, notamment à Oran , Es-Senia, Tafraoui Bir El-Djir et autres localités permettant à des dizaines d'indus investisseurs venus d'ailleurs, d'être servis, comme il se doit, dans le cadre de l'investissement.. Des dizaines d'agriculteurs relevant de l'exploitation agricole « Achaba Hanifi 3 » à Bir El Djir, ont repris avant-hier dimanche, leur mouvement de protestation, pour dénoncer les tentatives des garants de la coopérative immobilière de s'accaparer de leur terre agricole, classée zone protégée, appelant les responsables locaux à intervenir pour appliquer la loi concernant les zones agricoles protégées (ZAP). La reprise de cette manifestation, intervient en réponse, selon les agriculteurs, à des tentatives pour transférer les 250 oliviers de cette terre agricole vers une autre à Oued Tlélat. Un cordon sécuritaire important a été installé par les services de sécurité, relève-t-on sur place, pour éviter tout dérapage de cette situation déjà tendue depuis plusieurs jours. Par ailleurs, nous avons appris, que le wali aurait ordonné la création d'une commission d'enquête multisectorielle, qui se rendra aujourd'hui mardi à l'exploitation agricole « Achaba Hanifia 3) où les gérants de la coopérative immobilière appelée « 16 novembre 1955 », disent être en droit de prendre possession du terrain en vertu d'une décision du tribunal administratif, parue en 2011. Les dernières informations, font état de la convocation par la wilaya des responsables de plusieurs organismes compétents, notamment, les Services agricoles et les agriculteurs de cette (ZAP), détenteurs de droits de jouissance, alors que le wali en personne a pris en main ce dossier pour trouver une solution définitive. Un responsable, au fait de cette situation, a même affirmé que des terrains ont été cédés d'une manière douteuse, et qui suscite moult interrogations. Plusieurs assiettes ont été détournées de leur projet initial, sans compter les extensions opérées dans l'impunité la plus totale. Cependant, des questions qui taraudent les esprits méritent bien d'être posées ayant trait aux terrains destinés à l'investissement, et à ce jour, aucune opération n'a été entreprise depuis des années, ‘' seront-ils récupérés'' ? Est-ce que la longue liste de ces faux investisseurs n'ayant pas pu mettre au point leurs projets, selon le cahier de charges établi et la nouvelle réglementation en vigueur sera-t-elle assainie ?, s'interrogent des riverains, sachant que la règlementation stipule qu'à la suite de deux mises en demeure, le terrain est récupéré par l'Etat qui le cède à un nouvel investisseur, si le projet n'a pas vu le jour. La balle est dans le camp de l'administration, qui, en principe, ne ménage aucun effort pour remettre les pendules à l'heure. Par ailleurs, il est utile de signaler, également que la situation de l'urbanisme n'est guère reluisante, par le fait que la règlementation en vigueur, et les textes de loi ne sont pas respectés par certains, avec la complicité des uns et des autres. Il va sans dire qu'une enquête dûment diligentée, permettra, à coup sûr, de découvrir le pot aux roses à même de déterminer avec exactitude les responsabilités et complicités, de tout un chacun dans ce domaine tant convoité par des prédateurs qui n'ont rien épargné y compris les espaces verts, les terrains destinés aux équipements publics, les forêts et les terrains classés à risque. Aussi, une partie du patrimoine immobilier de la wilaya d'Oran, a été cédé au moindre coût à des pseudos investisseurs qui ont en fait, à leur guise, des propriétés privées.