Il fut un temps, un des problèmes qui se posait à Mostaganem était, entre autre, le projet de réalisation d'un service d'oncologie pour enfants cancéreux et il était à l'ordre du jour dans les années 2016-2017. A l'époque et selon toute vraisemblance, il devait être opérationnel vers la fin du mois de janvier 2017 mais il n'en n'est rien puisque c'est un projet mort-né bien qu'il ait eu une existence éphémère qui n'a duré que le temps d'un espoir déçu. Au forceps, ce projet est bien né au niveau du premier étage, dans le pavillon de pédiatrie, de l'établissement public hospitalier « Che Guevara » mais très vite il est tombé à l'eau. Ce fut une grosse déception qui a affligé tout le monde à commencer par les Associations et les familles des enfants cancéreux qui ne comprennent toujours pas que des centaines d'enfants puissent être abandonnés et oubliés, tout bonnement. Quelques temps après, une explication est tombée comme quoi, pour la création d'un « service d'oncologie pédiatrique », il y a tout un protocole procédural et des conditions édictées par la réglementation qu'on doit satisfaire impérativement. L'affaire n'a pas été relancée et n'a pas été suivie alors que le cancer progresse et fait des ravages chez des enfants de plus en plus jeunes et nombreux, selon l'appréciation de certains membres d'associations. A ce sujet, il faut signaler que dans le champ d'intervention de prise en charge des malheureux enfants atteints de cancer, hormis la traditionnelle association « Salsabil », deux autres associations ont émergé dans la société civile pour renforcer les capacités d'intervention dans l'assistance et la prise en charge de cette catégorie de cancéreux. Il s'agit en l'occurrence de l'association « Errahama » présidée par Mme Malika Benalioua et de l'association « Malayket Errahman », présidée par Mme Khouira Bouchareb. Au jour d'aujourd'hui, nous savons que ces deux associations peinent, par manque de considération, d'assistance des autorités et de moyens financier et matériel à honorer leur noble mission. C'est une grosse déception chez les familles des enfants malades du cancer, du fait qu'ils ont une certaine spécificité différente de celle des adultes et une grande désolation chez les associations concernées par ce problème. Signalons au passage que la situation est alarmante d'autant plus que l'épidémie de coronavirus a fait de l'ombre au problème du cancer infantile .N'est il pas temps que les autorités locales engagent un processus de « démarginalisation » des cancéreux et ce n'est que justice envers eux ?...