Plusieurs cités dans la wilaya de Saida sont toujours non viabilisées et se trouvent dans un état lamentable, a-t-on appris de source crédible. En effet, ces quartiers sont dépourvus de la moindre commodité pour une vie décente et obligent leurs habitants à survivre dans des conditions insupportables. Ainsi, la cité de Dar El Beida dans la ville de Saida qui pourtant a bénéficié d'une opération d'amélioration urbaine, offre toujours un spectacle désolant à cause de la médiocrité des réseaux divers et le délabrement de la voirie. Pis encore, la cité des frères Seddik (dhar el chih) à Saida est le lieu par excellence de toutes les insuffisances criardes de ce monde comme le déversement des eaux usées en pleine nature ou encore l'insuffisance de l'éclairage public. Cette situation des plus déplorables n'est pas singulière à la ville de Saida mais touche désormais d'autres localités où des lotissements sont sans V.R.D (voirie et réseaux divers). Aussi, des cités entières dans la commune déshéritée de hassasnas dans celle de Dhoui Thabet et Moulay larbi sont dignes d'être qualifiées de bidonvilles et certains responsables n'hésitent pas à présenter différents arguments fallacieux tel que le lancement des travaux d'adduction de ces cités en gaz de ville pour entamer toutes opérations de viabilisation. Cependant, il convient de rappeler que la wilaya de Saida a bénéficié d'un montant faramineux dans le cadre de l'amélioration urbaine mais qui selon des sources dignes de foi n'a pas été consommé dans sa totalité. Or seulement 56 quartiers ont été concernés par ces opérations d'amélioration urbaine. En outre, 02 plans directeurs d'aménagement urbain (P.D.A.U) ont été finalisés ainsi que 06 plans d'occupation du sol(P.O.S) et 03 études géotechniques sachant que la direction de l'urbanisme et de la construction (D.U.C) avait délivré 237permis de construire, 34 permis de démolir, 15attestations d'urbanisme et 56 certificats de conformité. « Il est inconcevable que des quartiers où il n'est pas nécessaire de démolir leurs trottoirs dont le carrelage est flambant neuf, soit remplacé par un autre de moindre qualité tandis que des cités attendent toujours d'être viabilisées», nous confient plusieurs habitants de la cité Soumam à Saida .