Les collégiens de la localité déshéritée de Tamesnas, dépendante de la localité enclavée de hassasnas ont entamé avant hier le boycott des études pour exprimer leurs ras-le-bol contre l'insuffisance criarde du transport scolaire, a t on appris de source concordante.En effet, ces collégiens de cette localité dépourvue de toutes commodités interpellent plus que jamais le ministre de l'éducation ainsi que celui de la solidarité nationale pour leur offrir un C.E.M et à défaut de quoi un moyen de transport pour qu'ils puissant poursuivre leurs études dans des conditions adéquates étant donné que les deux seules moyens de transport , à savoir un bus de 45 places et un autre mini bus de 15 autres places, soit 60 places pour tout et ne peuvent les embarquer de cette bourgade isolée vers leur établissement scolaire sur une distance de 15 kilomètres. «Comment pouvez-vous emprunter un bus dans lequel il n'est même pas permis de s'asseoir ou déposer son cartable vu son exiguïté» ? » S'interroge avant-hier un des collégiens, exaspéré qu'il était de l'ignorance des responsables surtout les élus de l'assemblée populaire communale (A.P.C) de Hassasnas de leurs problèmes. Contacté par nos soins avant-hier et par téléphone, le maire de la commune, monsieur Bachir Arrabi, d'obédience du R.N.D et un ancien garde communale de son état, nous confiera que sa commune a largement financé le volet du transport scolaire et des mauvaises langues parlent du boycott de ces collégiens de l'internat en raison de l'insensibilité de leurs parents qui ne les persuadent pas afin d'éviter le calvaire du va et vient au quotidien. Néanmoins, ces collégiens estiment que les pouvoirs publics doivent leur construire un C.E.M dans cette localité ayant souffert autrefois avec les actes abominables et innommables du terrorisme. A noter que la métropole défavorisée de Tamesna manque également d'un lycée sans citer d'autres carences perçantes.