Un cadre de la direction de l'éducation de la wilaya de Relizane a rendu l'âme la semaine dernière au niveau de l'hôpital Mohamed Boudiaf, M.Abdelli El-Hadj en l'occurrence. Le défunt âgé alors de 53 ans, avait subi une intervention chirurgicale dans une clinique privée à Oran, suite à des complications au niveau de la jambe droite. Son état de santé nécessitait une prise en charge spécialisée. C'est dans ce but que le défunt a été transféré à la clinique privée suscitée pour subir une amputation de la jambe droite, intervention qui a coûté à sa famille la bagatelle de 7 millions de centimes. Après l'opération, il a été réévacué vers l'hôpital Mohamed Boudiaf pour y être hospitalisé et placé sous surveillance médicale continue. Cependant, l'état de santé du défunt n'a cessé de se dégrader au fil des jours, vu le manque de spécialistes dans cet hôpital. Devant cette situation, la seule solution était de le transférer encore une fois à l'hôpital de Ben-Aknoun et Beni-Messous à Alger, mais en vain et enfin vers l'hôpital militaire d'Ain-Naâdja. Là, c'est la stupeur. Les rapports médicaux établis par les spécialistes de cet hôpital, convergent tous vers une seule conclusion: «L'opération exécutée à ladite clinique n'a pas réussie». Et il ne restait au parent du défunt que de le rapatrier vers l'hôpital Mohamed Boudiaf de Relizane, où il succomba à sa maladie sous l'œil médusé de ses proches et amis. Notons que la famille du défunt se réserve le droit de déposer une plainte contre la clinique implantée à Oran, selon un parent, car dit-il, cette clinique n'en est pas à sa première bévue. Un autre patient de Relizane qui a été transférée dans les mêmes conditions et pour les mêmes motifs médicaux à cette clinique en est décédé quelques jours plus tard.