Les enseignants contractuels des trois cycles, ont observé un sit-in dans la journée d'hier, devant la direction de l'éducation de Mostaganem. Les contestataires, dénoncent certaines pratiques contraires à la réglementation. Ils sollicitent de la tutelle que leurs recours introduits auprès de l'administration soient pris en considération. Selon les protestataires, les recours ont été introduits, suite au résultats du dernier concours et aux résultats du 10 décembre dernier, aussi reprochent-ils à la direction de l'éducation la partialité, pour ce qui est des candidats retenus aux postes d'enseignants. Selon eux les résultats ont été affichés dans la soirée même de la proclamation des résultats et ce à 21 heures et à Kheir Eddine, alors qu'ils auraient dû être sur le tableau d'affichage de la direction de l'éducation. Pour rappel un premier sit-in a été observé la semaine dernière, pour dénoncer les résultats et la liste des candidats retenus, par la direction de l'éducation. Dans ce contexte les grévistes se disent surpris qu'aucun des anciens contractuels ne figure sur la liste. Selon un enseignant : « Les candidats retenus sont tous des nouveaux et parmi eux il y a même nos élèves » « Il n'y a eu aucune transparence ni crédibilité, pour ce qui est du concours, alors que j'ai un magistère de 2007, je suis surprise de voir que je ne figure pas sur la liste des candidats reçus, nous dira une jeune femme en colère ». Pour une autre, « j'enseigne depuis plus de 6 ans par contrat et ce qui me fait mal c'est que l'on prenne des candidats et que l'on élimine d'autres qui sont là depuis longtemps , et nos revendications sont légitime? du fait qu'à partir du 2 janvier plusieurs contractuels, seront remplacés par ces nouveaux candidats, puisqu'il a été décidé une formation de deux semaines, à la suite de quoi il seront affectés à des postes d'enseignant au niveau du primaire et du moyen. Selon certains enseignants il apparaît que plusieurs parmi eux, sont dans l'enseignement depuis plus de 8 ans sous contrat et dont la plupart sont des pères et des mères de famille. « Nous vivons avec l'épée de Damoclès sur nos têtes en tant que contractuels, d'où l'appréhension de moments tel que celui que nous vivons aujourd'hui, nous précisera un autre enseignant ». Ce que nous ne comprenons pas, c'est la position de la direction de l'éducation, vis à vis des contractuels alors que les directives du ministre, ont été claires, concernant la priorité pour les anciens, alors que les candidats retenus et qui n'ont aucune expérience dans le corps de l'enseignement se verront attribuer des postes dans les lycées nous dira un autre enseignant ».