Dénonçant les résultats du concours de recrutements des enseignants de primaire, organisé le 20 septembre dernier par la direction de l'éducation, des dizaines d'enseignants contractuels, ont observé, dans la matinée de jeudi, un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès pour exprimer leur indignation. Ils ont crié à l'injustice de fait de ne pas êtres enrôlés au moment où la plupart d'entre eux ont une expérience égale où supérieure à cinq ans. Les protestataires ont réclamé de refaire le concours de recrutement tout en soulignant que les critères d'admission ne répondent nullement aux règles régissant la fonction et le statut de l'enseignant. Ils ont réclamé l'intervention de premier responsable du secteur par l'envoi « d'une commission pour refaire l'études des dossiers ». Dans une missive adressée au ministre de l'Education nationale, dont nous disposons d'une copie, les protestataires se disent victimes d'une injustice sans précédent. Dans le même courrier, les enseignants ont précisé que la majorité d'entre eux dispose d'une expérience de dix ans dans l'enseignement et affirment avoir participé à tout les concours de recrutement de l'éducation sans les réussir. « Ce sont les candidats fraîchement diplômés qui réussissent à chaque concours de recrutement » est-il précisé. Face à cette situation qu'ils qualifient injuste, ces enseignants assistent impuissants. « Nous nous demandons est ce que nous sommes nés pour travailler toute notre vie en qualité de vacataire» s'interrogent-ils. « La disqualification des enseignants contractuels ayant cumulé plusieurs années d'expérience est inexplicable d'autant que la directrice de l'Education nationale et celle de la Fonction publique refusent de recevoir nos recours », lit-on encore dans le document précité. «Ces résultats nous renseignent que le favoritisme est le seul critère de sélection qui est appliqué par les responsables concernés », nous dira un enseignant contractuel qui affirme avoir cumulé une dizaine d'années d'expérience sans être titularisé. Ce dernier ajoute que la liste des lauréats a été confectionnée de toutes pièces. Les protestataires se disent lésés du fait que plusieurs lauréats ont des diplômes autres ceux exigés pour enseigner dans le primaire à savoir les lettres arabes, les sciences islamiques et l'Histoire et la géographie. Ils ont dénoncé la non application des dispositions de la loi régissant le statut de l'enseignant notamment les articles 45 et 47 du décret exécutif N 315-08 du 11 octobre 2008. Ce texte stipule que le titre donné pour l'enseignant est celui portant la mention oustadh et non mouâalim. Mais à la surprise générale, les protestataires affirment que les détenteurs d'une attestation de travail sous la mention mouâalim sont systématiquement rejetés et la tutelle continue toujours de délivrer des documents portant la mention de mouâalim. Ils ont appelé à revoir les critères de sélection et le système de sélection de lauréats qui, selon eux, n'est pas fiable, car il ne prend pas en charge l'expérience de candidat. T. O. Dénonçant les résultats du concours de recrutements des enseignants de primaire, organisé le 20 septembre dernier par la direction de l'éducation, des dizaines d'enseignants contractuels, ont observé, dans la matinée de jeudi, un sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès pour exprimer leur indignation. Ils ont crié à l'injustice de fait de ne pas êtres enrôlés au moment où la plupart d'entre eux ont une expérience égale où supérieure à cinq ans. Les protestataires ont réclamé de refaire le concours de recrutement tout en soulignant que les critères d'admission ne répondent nullement aux règles régissant la fonction et le statut de l'enseignant. Ils ont réclamé l'intervention de premier responsable du secteur par l'envoi « d'une commission pour refaire l'études des dossiers ». Dans une missive adressée au ministre de l'Education nationale, dont nous disposons d'une copie, les protestataires se disent victimes d'une injustice sans précédent. Dans le même courrier, les enseignants ont précisé que la majorité d'entre eux dispose d'une expérience de dix ans dans l'enseignement et affirment avoir participé à tout les concours de recrutement de l'éducation sans les réussir. « Ce sont les candidats fraîchement diplômés qui réussissent à chaque concours de recrutement » est-il précisé. Face à cette situation qu'ils qualifient injuste, ces enseignants assistent impuissants. « Nous nous demandons est ce que nous sommes nés pour travailler toute notre vie en qualité de vacataire» s'interrogent-ils. « La disqualification des enseignants contractuels ayant cumulé plusieurs années d'expérience est inexplicable d'autant que la directrice de l'Education nationale et celle de la Fonction publique refusent de recevoir nos recours », lit-on encore dans le document précité. «Ces résultats nous renseignent que le favoritisme est le seul critère de sélection qui est appliqué par les responsables concernés », nous dira un enseignant contractuel qui affirme avoir cumulé une dizaine d'années d'expérience sans être titularisé. Ce dernier ajoute que la liste des lauréats a été confectionnée de toutes pièces. Les protestataires se disent lésés du fait que plusieurs lauréats ont des diplômes autres ceux exigés pour enseigner dans le primaire à savoir les lettres arabes, les sciences islamiques et l'Histoire et la géographie. Ils ont dénoncé la non application des dispositions de la loi régissant le statut de l'enseignant notamment les articles 45 et 47 du décret exécutif N 315-08 du 11 octobre 2008. Ce texte stipule que le titre donné pour l'enseignant est celui portant la mention oustadh et non mouâalim. Mais à la surprise générale, les protestataires affirment que les détenteurs d'une attestation de travail sous la mention mouâalim sont systématiquement rejetés et la tutelle continue toujours de délivrer des documents portant la mention de mouâalim. Ils ont appelé à revoir les critères de sélection et le système de sélection de lauréats qui, selon eux, n'est pas fiable, car il ne prend pas en charge l'expérience de candidat. T. O.