La capitale des Hauts-Plateaux se développe considérablement. Résultat : la ville étouffe sous la densité du trafic routier. Un vaste chantier, avec au programme quatre gros ouvrages, est ouvert dans le but d'alléger le quotidien des usagers de la route. Il est devenu très pénible de circuler en voiture dans la capitale des Hauts-Plateaux qui voit des dizaines de milliers de véhicules, par jour, se disputer la chaussée. Aux heures de pointe, les bouchons interminables irritent les automobilistes. Pour désengorger un tant soit peu la situation et rendre la circulation plus fluide, notamment en plein centre-ville, où le rond-point de Bab-Biskra est un véritable point noir, une trémie est en cours de réalisation. Ce point donnant accès à sept rues est emprunté quotidiennement par des milliers de véhicules et plus de 10 000 piétons, surtout les ménagères qui font leurs emplettes au souk Abbacha où les prix défient toute concurrence. Les travaux en cours, avec un taux d'avancement de 70%, verront la réalisation d'un souterrain et d'un sens giratoire pour les véhicules au-dessus. Cet ouvrage d'un coût de 14 milliards de centimes aura, à coup sûr, un impact positif à partir du mois de novembre prochain. Piétons et automobiles peuvent évoluer dans des conditions plus favorables. Concernant le boulevard périphérique, trois passerelles sont en voie de réalisation. La première à El Bez, sur la RN 5, près du pôle universitaire où, en une année, cinq étudiants ont trouvé la mort, percutés par des véhicules qui empruntent cette voie rapide et incontournable. La deuxième sera érigée à l'est de la ville, au lieu dit Hassi, alors que la troisième au sud-est, à Ras El-Ma. Les travaux sont à 40% d'avancement pour la première et 15% pour la seconde. Le coût de ces deux ouvrages et de 6 milliards de centimes. Les trois passerelles en question éviteront des désagréments ainsi que le risque d'accidents, d'autant qu'elles sont situées dans des carrefours stratégiques sur la RN 5 qui voit un trafic intense et où 70 000 véhicules, dont 70% de poids lourds, la traversent au quotidien. Farid Benabid