Avec 750 enseignants recrutés et une prévision de réception de 14 lycées, 20 écoles fondamentales et 17 demi-pensions, le secteur de l'éducation s'offre un second souffle qui ne peut être que bénéfique pour les élèves. Le secteur de l'éducation vit à Sétif ses plus beaux jours avec 750 enseignants recrutés et intégrés pour l'année scolaire en cours et une prévision de réception de 14 lycées, 22 écoles fondamentales et 17 demi-pensions dont 13 pour le moyen et 4 pour le secondaire. Le tout s'inscrit dans la nouvelle politique du secteur qui consiste à rapprocher les établissements des élèves. La wilaya de Sétif compte 854 écoles primaires, 165 CEM et 57 lycées, ce qui en fait la première au niveau du territoire national sur le plan des infrastructures pédagogiques. Les effectifs sont de 19 944 enseignants tous paliers confondus. Le secteur est en plein essor et connaît une amélioration substantielle, notamment en matière de conditions pédagogiques, de restauration et d'hébergement grâce aux infrastructures réalisées contribuant ainsi à réduire les déficits particulièrement dans les zones rurales et à rééquilibrer la carte scolaire. Cette stratégie opérationnelle a été appuyée par un schéma organisationnel assis sur le principe rééquilibre inter-zones et de mise à niveau territoriale inter-communale en réponse aux déficits enregistrés à travers toutes les régions de la wilaya. Au plan des réalisations du secteur de l'éducation dans les cycles secondaire, moyen et primaire en 2006, il y a lieu de retenir la livraison de 6 nouveaux lycées à Baser Sakhra, Boussellam, Aïn Sebt, El Ouricia, Ras fa et Aïn Legradi. Toutes ces localités sont situées dans des zones montagneuses et enclavées. Elles ont bénéficié, en plus de 7 écoles fondamentales, de 11 demi-pensions avec 4 pour le cycle secondaire et 7 pour le moyen, de 8 groupes scolaires, de 13 salles de classe et enfin de 3 cantines scolaires. Pour le directeur de l'éducation, l'année 2007 verra la réalisation de 14 lycées, 22 écoles fondamentales et 17 demi-pensions dont 13 pour le moyen et 4 pour le secondaire. La nouvelle politique du secteur est de rapprocher les établissements des élèves et non l'inverse. “Cela résoudra le problème du transport, de la restauration et surtout de la déperdition scolaire qui atteint des proportions alarmantes, surtout chez le sexe féminin”, explique le directeur, qui continue : “Nous ambitionnons de réaliser un lycée dans chaque commune.” Il est à noter que tout ce programme de réalisation est en phase de maturité technique et toutes les contraintes administratives sont levées pour sa réception à la rentrée scolaire 2007/2008. Pour rappel, 750 enseignants ont été recrutés et intégrés pour l'année scolaire 2006/2007. FARID BENABID Liberté