Les routes de la capitale des Hauts-Plateaux, qui ont été réalisées par le colonisateur pour un nombre donné d'habitants, sont en l'an 2008 toujours congestionnées. Elles ne répondent, en termes de fluidité et de stationnement, plus aux besoins de milliers d'automobilistes d'une cité de près de 300 000 habitants. Aïn El Fouara, cette cité-carrefour, traversée quotidiennement par plus de 45 000 véhicules, en plus de son parc automobile, estimé par une étude d'universitaire à plus de 40 000 voitures, commence à avoir un sérieux problème de circulation avec son lot d'embouteillages, d'accidents et de pollution. Cette asphyxie met à mal les automobilistes à la recherche d'une aire de stationnement. Ce point est devenu, au fil du temps, problématique pour ne pas dire un véritable casse-tête chinois pour les conducteurs, obligés de tourner en rond pour dénicher un espace de stationnement au centre d'une aussi grande ville dépourvue d'un parking à étages qui demeure un vœu pieux des élus de la commune, n'ayant pas matérialisé les bonnes intentions consignées dans les délibérations des différentes sessions du dernier mandat. Les sites choisis attendent, depuis la nuit des temps, les premiers coups de pioche. En attendant la réalisation de ces petits ouvrages, qui traînent la patte pour on ne sait quelle raison, les automobilistes, qui sont pénalisés par les « sabots »des agents de l'ordre et la dîme imposée par les gardiens des pseudo-parkings, ne savent plus à quel « Taleb » se vouer.