'annonce de démission de Serrar a créé une véritable onde de choc chez le public sétifien qui ne s'attendait pas à ce départ précipité de l'homme qui a redonné à l'ESS ses lettres de noblesse durant ses quatre ans à la tête du club avec à la clé deux ligues des champions arabes et un championnat d'Algérie. Les réactions continuent d'affluer dans les rédactions pour connaître les tenants et les aboutissants de cette surprenante démission. Des tractations sont menées en ce moment à Sétif pour le dissuader de partir, mais Serrar ne veut rien entendre. “Je ne veux plus entendre parler de football, je suis très fatigué.” Devant une telle ténacité de partir, on annonce déjà du côté de la cité de Aïn El-Fouara, les futurs candidats à sa succession, on parle de l'actuel député RND de Sétif, Abdelhakim Bouzidi, du trésorier Azzedine Arab qui assure l'intérim et de l'ex-vice président Brahim Larbaoui. Pour sa part, Walid Sadi, réclamé par les supporters sétifiens et qui fut l'un des principaux artisans du titre de champion d'Algérie et de la première Coupe arabe, refuse catégoriquement cette proposition. “Je remercie tous ceux qui m'ont réclamé, je suis retenu par des obligations professionnelles, je ne peux pas revenir à l'ESS, un club que je continuerai à supporter de tout mon cœur. J'ai tourné la page”, nous affirme-t-il avec conviction. La succession de Serrar est donc ouverte et toutes les suppositions sont à prendre.